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Burkina Faso : Kafando se prononce pour une nouvelle Constitution adoptée par référendum
Publié le mercredi 3 juin 2015  |  AFP
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© Présidence par DR
Le président du Faso, Michel Kafando, a rencontré la communauté burkinabè vivant au Ghana le 18 mai 2015 à Accra




Le président du Burkina Faso Michel Kafando a estimé mardi indispensable que les dirigeants issus des élections d’octobre dotent le pays d’une nouvelle Constitution, qui serait soumise à référendum.

Il faut absolument qu’il y ait un changement de Constitution et que le texte soit soumis à référendum, a déclaré le président Kafando, dans un entretien à l’AFP .

Désigné président de la transition le 17 novembre après la démission du président Blaise Compaoré, Michel Kafando est en visite officielle en France jusqu’au 7 juin. Il s’est entretenu lundi avec le président François Hollande.

Compte-tenu de la durée de la transition, qui doit s’achever le 11 octobre avec des élections législatives et présidentielle, nous ne prévoyons pas de pouvoir mener cette opération à bien, a déclaré le président Burkinabè.

Une Constitution suppose une assemblée constituante pour proposer le texte, délibérer, trancher. Et cela suppose que l’on soumette ce texte à référendum, a-t-il expliqué. Mais nous allons encourager ceux qui vont (arriver au pouvoir) à aller dans ce sens, a-t-il ajouté.

La période de transition ne sera pas prolongée et les élections auront lieu à la date prévue, a assuré Michel Kafando, en réponse aux rumeurs d’un éventuel report du scrutin. Nous nous en tenons à la date du 11 octobre, a-t-il dit.

Tous ceux qui sont membres de la transition, le gouvernement et les membres du Conseil national de transition sont exclus de la prochaine élection, a-t-il aussi réaffirmé. C’est clair et net, nous l’avons accepté au départ.

Pour Michel Kafando, un ancien diplomate de carrière de 72 ans, la chute de Blaise Compaoré, chassé du pouvoir le 31 octobre 2014 par une révolte populaire, montre qu’il y a une personnalisation trop poussée du pouvoir politique au Burkina.

Il faut arriver à une Constitution qui tempère le pouvoir léonin du chef de l’État. C’est la seule façon, avec un équilibre du pouvoir, de contenir des ambitions exagérées ou des aventures comme celles que nous avons connues, a-t-il estimé.
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