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© aOuaga.com par Séni Dabo
Ebola : trois jours pour capitaliser les acquis et les leçons Mardi 21 avril 2015. Ouagadougou. Splendid hôtel. Une conférence scientifique de trois jours s`est ouverte sur le thème "La maladie à virus Ebola : préparation et riposte un an après". Photo : Jean Noel Poda, ministre de la Recherche scientifique et de l`Innovation |
Le ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation, dans le cadre de la promotion de la maraîcher-culture au Burkina Faso, a signé le jeudi 28 mai 2015 à Ouagadougou, deux conventions avec l’Agence de recherche taïwanaise. Par ces accords, les deux parties s’engagent à lutter contre la pauvreté et la malnutrition au pays des "Hommes intègres".
La terre produit assez d’aliments pour que chacun mange à sa faim, selon le programme mondial alimentaire. Malheureusement, pauvreté, malnutrition et famine sont toujours des réalités dans le monde. Au Burkina Faso, la maraîcher-culture occupe une place prépondérante dans la lutte contre la faim. Chaque année, des variétés améliorées sont mises à la disposition des maraîchers par la recherche afin d’accroître la productivité. Ainsi pour, d’une part, renforcer le programme national de recherche agricole et développer les variétés améliorées des espèces de cultures maraîchères traditionnelles et exotiques, et d’autre part, développer des technologies de production pour accroître et soutenir durablement la production de l’eau et du sol. L’Institut de l’environnement et de Recherches agricoles (INERA) et le ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation (MRSI) ont, pour ce faire, signé, le jeudi 28 mai 2015, des conventions avec l’Agence de recherche Taïwanaise pour la promotion de la maraîcher-culture (AVRDC). Pour le ministre en charge de la recherche scientifique, Jean Noël Pooda, son département fait la promotion des recherches au niveau des cultures pluviales et maraîchères et à travers cette signature de convention, c’est un cadre général de coopération qui est créé entre les deux institutions. Il va permettre d’appuyer, à son avis, les cultures de contre-saisons telles que le maraîchage, qui constituent, selon lui, une alternative pour aider à juguler les problèmes de besoins alimentaires et d’emploi des populations. Il a d’ailleurs salué la coopération avec l’AVRDC qui va permettre le renforcement du programme de recherche pour le développement des cultures maraîchères.
Le directeur général de l’AVRDC, Dr Dyno Keatinge a indiqué que cette convention vise à permettre à chaque enfant burkinabè d’avoir une alimentation saine et équilibrée mais en même temps, procurer des revenus aux maraîchers. Pour lui, quelle qu’en soit la surface, si elle est bien exploitée, elle doit pouvoir générer un revenu pour son exploitant. Et c’est en cela qu’il a assuré le gouvernement burkinabè de leur soutien car dit-il : «Notre objectif, c’est apporter la prospérité pour les pauvres et la santé à tous ». FINANCÉ depuis 41ans par la Chine Taïwan, l’Agent œuvre pour la consommation des variétés traditionnelles. Et pour l’ambassadeur de la Chine Taïwan au Burkina Faso, Shen Cheng Hong, c’est une grande satisfaction d’accompagner l’organisation à lutter contre la malnutrition au "pays des Hommes intègres" qui est, selon ses dires, un partenaire de longue date. Le directeur de l’INERA, Hamidou Traoré a, quant à lui, indiqué que cette convention vient renfoncer la capacité de ses services en matière de formation et d’échange de matériel de recherches agricoles notamment, les variétés exotiques mais aussi, à améliorer les variétés traditionnelles de culture maraîchère telles que le gombo, l’amarante…
L’AVRDC est un organisme international de recherche institué en 1971 pour accroître le bien-être social, économique et culturel des populations des pays d’Afrique sub-saharienne.
Donald Wendpouiré NIKIEMA
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