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Sidwaya N° 7374 du 13/3/2013

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Habemus papam ! François 1er succède à Benoît XVI
Publié le jeudi 14 mars 2013   |  Sidwaya


Vatican:
© AFP par DR
Vatican: L`argentin Jorge Mario Bergoglio devient le 266e Pape de l`église catholique romaine sous le nom de Francois 1er
Mercredi 13 mars 2013. Italie. La Cité du Vatican. L’Argentin Jorge Maria Bergoglio a été élu pape sous le nom de Francois 1er


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L’Argentin Jorge Mario Bergoglio, Archevêque de Buenos Aires âgé de 76 ans, est le 266e pape à s’asseoir sur le trône de Saint-Pierre. Il a été élu au cinquième tour du scrutin le mercredi 13 mars 2013. A 17 heures 07 mn temps universel, la fumée blanche chargée d’annoncer la nouvelle au monde entier s’est enfin échappée de la cheminée installée au dessus de la Chapelle Sixtine. Fin du suspense donc et immense clameur place Saint-Pierre de Rome. Son nom de règne, François 1er !

Les 115 cardinaux suffragants qui sont entrés en conclave mardi, ont donc élu Jorge Mario Bergoglio Archevêque de Buenos Aires comme nouveau chef d’une Eglise de près de 1,2 milliard de fidèles. Un événement suivi par des millions de fidèles dans le monde, pressés de connaître celui qui succédera à Benoît XVI . Liesse sur la place Saint-Pierre de Rome après l’annonce du nouveau pape par la fumée blanche. Alors que le peuple chrétien et tous les hommes de bonne volonté retenaient leur souffle après chaque tour de scrutin, les princes de l’Eglise emménagés dans la Maison Sainte-Marthe, de la célèbre chapelle Sixtine procédaient à l’élection. En un peu plus de 24 heures, les cardinaux ont élu un successeur conforme au portrait robot qu’ils avaient eux- mêmes dressé, quelque temps plutôt en pré-conclave. Si son nom était déjà cité parmi les papabili, rien n’était pourtant joué d’avance quand on connaît la traditionnelle pression du nombre des cardinaux italiens dans la course. « Après l’acceptation, l’élu qui a déjà reçu l’ordination épiscopale est immédiatement Evêque de l’Eglise de Rome, vrai Pape et Chef du collège épiscopal. Il acquiert de facto et il peut exercer le pouvoir plein et suprême sur l’Eglise universelle », explique la Constitution apostolique. Un latino-américain pape, on aurait très envie de jubiler que ce n’est que justice rendue aux pays du Sud, particulièrement à cette partie du monde qui concentre à elle seule 40% du 1,2 milliard de catholiques dans le monde. De plus, Mgr Jorge Mario Bergoglio bénéficierait d’une grande popularité auprès des déshérités argentins et d’une classe moyenne appauvrie dans un pays où la moitié de la population vit sous le seuil de pauvreté. Avec son élection, c’est un clin d’œil à la doctrine sociale de l’Eglise qui deviendrait l’un de ses soucis premiers. Dans un monde où la recherche du gain est devenue l’opium des peuples et source des tentions nouvelles qui mettent en danger la paix, un Pape épris de justice sociale est un don de Dieu à son Eglise et au monde.

On peut dire qu’avec ce Pape, l’Eglise va parachever sa mue sous un nouveau pontificat et sous un regard nouveau à travers le prisme des églises du Sud. Jorge Mario Bergoglio devenu Pape François 1er n’est pas cité parmi les adeptes de la théologie de la libération latino-américaine tant décriée, dénoncée et combattue par Joseph Ratzinger comme frisant l’hérésie. Pourtant, le penchant de ce successeur pour les classes déshéritées en fait le défenseur de la justice sociale chère à ces théologiens, excepté évidemment le radicalisme qui prône le recours aux armes pour y parvenir. De ce fait, l’on pourrait avancer sans se tromper que l’Afrique, à travers ce « pape social », a déjà été entendue et que ses préoccupations plus proches des réalités sud-américaines que de celle d’Europe seront désormais plus cernées et prises en compte. Mais d’ores et déjà, les autres défis qui se présentent à lui sont connus, et ce ne sont pas forcément ceux que l’on étale à longueur de journées sur la place publique.
Le nouveau pontife après son élection s’est recueilli un temps dans la « chambre des larmes », une petite pièce de trois mètres sur trois au fond à gauche de la chapelle Sixtine, où il revêt les habits de sa charge préparés en trois tailles pour parer à toutes les éventualités. Selon la tradition, la pièce porte ce nom car le nouvel élu y éclatait en larmes face à la responsabilité et l’ampleur de la tâche qui l’attendait. C’est dans cette pièce qu’il est « transfiguré » et prend vraiment conscience de la mission à laquelle il est désormais assujetti. « Ce jésuite argentin né en 1936, d’une grande classe mais d’une santé fragile, avait déjà été le challenger de Ratzinger en 2005. Avec le cardinal Tagle, il est celui qui a fait la plus forte impression la semaine dernière. « Il a parlé avec son cœur », raconte un témoin et a donc « touché » une assemblée engluée dans des problèmes de curie remettant ainsi le cap sur l’essentiel. Cette sagesse et cette vision large pourraient compter », relève Le Figaro.

Sur le balcon central de la Basilique Saint-Pierre à Rome, Sa Sainteté François 1er a donné sa première bénédiction "Urbi et Orbi" (à la ville de Rome et au monde).

Thomas Dakin POUYA

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