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Dictée radiophonique: Pulsar rend hommage aux martyrs de l’insurrection
Publié le lundi 1 juin 2015  |  FasoZine
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© Autre presse par DR
Le logo de Radio Pulsar




Radio Pulsar (94.8 à Ouaga) a organisé la 14e édition de son concours de dictée radiophonique le samedi 30 mai 2015 à Ouagadougou. Comme la date coïncidait avec la journée nationale d’hommage aux martyrs de l’insurrection populaire, la radio a choisi de célébrer à sa manière les fils et filles du Burkina tombés en octobre dernier.

Apparemment, ça prend un P ou deux ? é ou er ? a ou à ? ai ou ais ? Ayons le courage de l’avouer, avec les abréviations SMS et les correcteurs automatiques sur nos ordinateurs, il nous arrive parfois d’éprouver des difficultés à orthographier correctement un mot.

Bien au fait de la situation, radio Pulsar a initié, depuis quelques années, une dictée qui permet aux Burkinabè de tester leur niveau en langue Française. La 14e édition de ce « concours de dictée radiophonique » a eu lieu le samedi 30 mai dernier. Retraité, élève de 6e, Sage-femme ou conseillère clientèle, les passionnés de Lettres se sont retrouvés à l’Institut français de Ouagadougou, autour d’un texte d’Henri-Joël Koba. Les auditeurs de la 94.8 pouvaient également participer à distance puisque la dictée était lue en direct.

« Nous sommes dans l’ère de la modernité. Hormis les écoles et autres centres de formation, c’est une pratique qui se perd. Nous continuons de perdre le reflexe de l’écriture en abrégeant nos SMS, en accordant très peu d’attention à l’orthographe ou à certaines règles grammaticales. La radio a une vocation pédagogique au-delà du ludique et de l’information. C’est dans la droite ligne de cette mission que radio Pulsar organise depuis plus d’une dizaine d’année cette dictée radiophonique », explique Richard Tiéné, du comité d’organisation de la dictée radiophonique.

Comme la dictée se tient cette année dans un contexte de recueillement au plan national, radio Pulsar a choisi de rester dans le tempo, en portant son choix sur un texte sur mesure. Richard Tiéné le révèle, la radio a opté de faire de l’inédit parce que le 30 mai, le Burkina célébrait les martyrs de l’insurrection populaire. « D’habitude nous tirions nos dictées de romans burkinabè ou étrangers. Nous avons choisi un texte inédit, pour rendre hommage aux martyrs de la révolution d’octobre dernier. Vous avez vu le contenu du texte, il n’a rien de jovial. Il traite de la vie de martyrs, de souffrances endurées par la jeunesse. C’est notre façon à nous de rendre hommage aux martyrs », détaille t-il.

Les résultats seront connus d’ici deux semaines environ. En attendant, laissons la parole aux participants :
Issaka Diallo, enseignant à la retraite depuis deux ans retraite résidant à Ziniaré : « C’est l’amour de la dictée qui m’a conduit ici. Quand j’ai entendu le communiqué sur Radio pulsar, je n’ai pas hésité à m’inscrire. C’est la première fois que je viens et je suis surpris de découvrir que c’était déjà la 14eédition. »

Romuald Ouédraogo, étudiant en communication : « C’est une bonne initiative à laquelle j’ai voulu participer. Elle peut amener les jeunes que nous sommes à s’intéresser à la littérature parce que qui dit dictée parle de lecture. Le texte était intéressant et à la portée de beaucoup de participants. Il est d’actualité, avec la journée d’hommage aux martyrs que l’on célèbre aujourd’hui. »

Awa Nignan, conseiller clientèle dans une société de téléphonie mobile : « La dictée était très bien, quoiqu’un peu longue. Ce qui m’a marqué, c’est le fait que l’on rendait hommage aux martyrs. Je souhaite beaucoup de courage à la radio et bon vent pour la suite. Je suis à ma deuxième participation. C’est avant tout un jeu. C’est le caractère ludique qui me plait. »

Morel Koutou, élève en classe de 6e: « J’aime bien le français. Participer également à de telles compétition m’aide beaucoup en classe. J’ai trouvé la dictée un peu difficile. Mais j’espère que ça va aller. J’avais des difficultés avec l’orthographe de certains mots comme Kalachnikov, etc. »

Rolande Nana, Sage-femme d’Etat à Kombissiri : « J’ai décidé de participer après avoir entendu la pub à la radio. C’est ma première participation. La dictée état assez facile, mais longue. La lecture était faite de manière posée, j’arrivais à suivre ».

DTS
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