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Burkina : Ouverture d’un colloque international sur l’Etat de droit et les changements anticonstitutionnels
Publié le vendredi 29 mai 2015  |  AIB
Violations
© L’Express du Faso par Evrard Ouédraogo
Violations des constitutions en Afrique : un colloque se penche sur les solutions
Jeudi 28 mai 2015. Ouagadougou. Salle de conférences du ministère des Affaires étrangères. Le président de la transition, Michel Kafando, a donné le coup d`envoi des travaux de 48 heures du colloque international sur le thème "Etat de droit, démocratie et changements anticonstitutionnels de gouvernement : concept, limites et perspectives"




Ouagadougou - Un colloque international sur «l’Etat de droit, la démocratie et les changements anticonstitutionnels de gouvernement» s’est ouvert jeudi au Burkina Faso, sept mois après l’insurrection populaire qui a secoué ce pays.

« Je me réjouis du choix de ce thème d’une actualité brûlante, par les initiateurs du colloque, en particulier les responsables de l’Institut General Tiémoko Marc Garango pour la gouvernance et le développement(IGD)» a déclaré le présidentde la Transition burkinabè, Michel Kafando, à l’ouverture des travaux.


Selon M. Kafando, «les changements anticonstitutionnels de gouvernement dans nos Etats africains sont souvent la conséquence de blocages institutionnels profonds, le résultat de l’impuissance de nos mécanismes institutionnels à prévenir et à remédier ces blocages».


Les chercheurs et praticiens du droit venus d’Afrique, d’Amérique et d’Europe vont, durant trois jours, faire des propositions, sur comment remettre le constitutionnalisme dans les constitutions africaines, comment concilier à la fois les droits politiques et les droits économiques et sociaux des citoyens.


«Le colloque a pour objectif d’offrir aux différents participants, l’opportunité de partager des expériences en matière de démocratie, d’Etat de droit dans un contexte marqué par des révisions constitutionnelles et la faiblesse du constitutionnalisme » a signifié le sénégalais Ismaïla Madior Fall, membre du conseil d’administration de l’IGD.

Le président Blaise Compaoré qui a dirigé le Burkina Faso pendant 27 ans, a été chassé fin octobre, par la rue, pour avoir voulu s’offrir un autre mandat par voie référendaire.


«Ce qui s’est passé au Burkina est une illustration parfaite de ce déficit de constitutionnalisme africain », a indiqué le président Kafando, évoquant l’urgence de faire évoluer l’instrument juridique au plan national et international pour prendre en compte les aspirations du peuple.


Agence d’information du Burkina

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