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Le Burkina compte une sage-femme pour 10 823 habitants, loin de la norme
Publié le jeudi 28 mai 2015  |  AIB




Ouagadougou - Le Burkina Faso compte une sage-femme pour 10823 habitants, loin de la norme requise de 5 000 habitants, a reconnu mercredi le président de la Transition Michel Kafando, qui a également déploré l’insuffisance et la vétusté des maternités.

«En dépit des 200 sages-femmes que l’Etat recrute annuellement par le biais des concours directs, il reste entendu que nous n’avons pas encore atteint le ratio d’une sage-femme pour 5000 habitants selon les normes de l’OMS », a indiqué Michel Kafando.

M. Kafando qui présidait l’ouverture du 1er congrès de l’Ordre des sages-femmes et maïeuticiens du Burkina, a précisé que le Burkina Faso dispose présentement d’une sage-femme pour 10823 habitants.

Le chef de l’Etat a également relevé la nécessité de construire davantage de maternités, afin d’infléchir la courbe du taux de mortalité maternelle et infantile.

«L’équipement conséquent des centres de santé en matériels et consommables constitue un engagement et un défi que nous ferons tout pour relever», a-t-il promis au même titre que l’appui à la formation continue.


L’ordre des sages-femmes/maïeuticiens du Burkina a été créé le 08 mai 2012, après une vingtaine d’années de travaux, et son 1er congrès se tient sous le thème:«Sur la voie de l’universalité des soins, garantir les droits des femmes et des filles à la santé maternelle, néonatale et infantile».

«Nous attendons (…) de vos travaux, des recommandations pertinentes, adéquates, réalistes et réalisables dont la mise en œuvre mettra davantage la sage-femme au cœur du processus d’offre de soin de qualité au profit de nos vaillantes populations», a souhaité Michel kafando.

La marraine la cérémonie Joséphine Ouédraogo, par ailleurs ministre en charge de la promotion des droits humains, a attiré l’attention des sages-femmes sur les plaintes recueillies dans certaines maternités.

«Je suis convaincue que les questions d’éthique et de déontologie seront traitées sans complaisance lors de ce congrès, dans le but de restaurer la noblesse de la profession, car le mauvais accueil et les maltraitances à l’égard des patientes angoissées, souffrantes et stressées continuent d’être dénoncées dans certaines maternités», a-t-elle souligné.

Cependant, Mme Ouédraogo a reconnu que la surpopulation des centres de santé et l’insuffisance d’équipement adéquat ont dégradé la motivation des personnels de santé et abîmé leur relation avec les patients, tout particulièrement les relations entre les sages- femmes et les femmes en travail.

Agence d’information du Burkina

rs/
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