Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Suspension des émissions interactives : les acteurs des médias assiègent le CSC pour la levée de la mesure
Publié le mercredi 27 mai 2015  |  aOuaga.com
Suspension
© aOuaga.com par Séni Dabo
Suspension des émissions interactives : un sit-in devant le CSC pour la levée de la mesure
Mercredi 27 mai 2015. Ouagadougou. Les acteurs des médias ont organisé un sit-in devant le Conseil supérieur de la communication (CSC) pour exiger la levée de la mesure de suspension des émissions d`expression directe pendant 3 mois sur les radios et les télévisions




Les associations professionnelles des médias ont organisé, le 27 mai 2015 à Ouagadougou, un sit-in devant le siège du Conseil supérieur de la communication (CSC). Objectif : exiger la levée de la mesure de suspension pour 3 mois des émissions d’expression directe (EED), encore appelées émissions interactives, prise par le CSC le 7 mai dernier.
Après les communiqués et les rencontres demandant ou exigeant la levée de la suspension des émissions interactives, les acteurs des médias, à travers leurs organisations professionnelles, ont décidé de passer à la vitesse supérieure. Et ce, face à la sourde oreille du CSC qui maintient la mesure ou, plutôt, envisage la lever le 30 mai en faisant signer des chartes de bonne conduite aux promoteurs de radios et de télévisions privées. Une levée conditionnelle que les acteurs de médias ne veulent pas en entendre parler. Ce qu’ils veulent, c’est « la levée immédiate et sans condition » de la mesure querellée qui divise même le collège des conseillers du CSC avec sa désapprobation par 6 des 9 conseillers qui l’ont fait savoir à travers un communiqué de presse publié en début de semaine. Pour se faire entendre de la présidente du CSC, Nathalie Somé, et du reste de conseillers qui la soutiennent dans sa décision, les acteurs des médias ont organisé un sit-in devant le siège de l’instance de régulation des médias. C’est avec des slogans et des messages sur des banderoles ou des bouts de carton que les manifestants ont exprimé qui son ras-le-bol, qui l’exigence ou la demande de levée pure et simple de la mesure. Idem dans les discours de Alpha Barry, représentant des promoteurs de radios privées, de Rémi Dandjinou pour les promoteurs des télévisions privées ou encore dans celui de Chrysogone Zougmoré, président du Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples (MBDHP) , ou de Bassolma Bazié, secrétaire général de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B).
Dans le message des associations professionnelles lu par Justin Coulibaly, président du comité de pilotage du Centre national de presse Norbert Zongo, ces dernières marquent leur surprise et leur indignation par rapport à la suspension des émissions d’expression directe (EED). Lesquelles émission ont « largement contribué à la fertilisation de la lutte ayant conduit à l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 ». Les associations font savoir également qu’elles ont cru à la bonne foi du CSC qui, après la suspension, a entrepris des concertations avec les acteurs des médias pour s’expliquer et rechercher un consensus. Mais, selon leur porte-parole, les rencontres ont été une ruse et une manœuvre de division ; elles n’ont pas été fructueuses comme l’a fait savoir le CSC dans des communiqués de presse. Au regard de ce qui précède, les associations professionnelles des médias exigent la levée immédiate et sans condition de la mesure de suspension et rejettent aussi la charte de bonne conduite proposée par le CSC pour lever la suspension.
Après lecture, le message devait être remis à la présidente du CSC. Mais, elle a fait dire par un agent de l’institution qu’elle refuse de le recevoir au motif que la manifestation n’a pas été autorisée.

Séni DABO


Articles associés

 
Commentaires

Dans le dossier

Presse et médias en 2015
Sondage
Suspension
© aOuaga.com par A.O

Suspension
© aOuaga.com par A.O


Nous suivre

Nos réseaux sociaux


Comment