Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Délestages /code électoral : des OSC envisagent un sit-in devant la SONABEL et le CNT
Publié le mercredi 27 mai 2015  |  FasoZine
Pascal
© Autre presse par DR
Pascal ZAIDA,secrétaire exécutif national du MPJ




Les organisations de la société civile regroupées au sein du collectif des OSC anti-exclusion ont, au cours d’une conférence de presse ce mardi 26 mai 2015 à Ouagadougou, décliné une série d’activités qu’elles comptent mener dans les jours à venir. Une série d’activités qui, disent-ils, leurs sont « imposées par des inquiétudes sur l’actualité nationale ».

La récente loi électorale, les coupures intempestives de la Société nationale burkinabè d’énergie électrique (Sonabel), sont autant de sujet de préoccupation de ladite coalition. Pascal Zaïda, porte-parole de la coalition, et les siens entendent donc organiser une assemblée générale sur le nouveau code électoral à Bobo-Dioulasso le 31 mai 2015, un sit-in devant la direction générale de la Sonabel à Ouagadougou le 5 juin 2015, pour, disent-ils, dénoncer « les coupures intempestives et anarchiques de l’électricité aux conséquences énormes ».

Et ce n’est pas tout : une assemblée générale est aussi prévue à Koudougou le 13 juin et un sit-in devant le Conseil national de la transition et devant les gouvernorats le 19 juin, pour dénoncer « le caractère exclusif du code électoral».

Les inquiétudes sur l’actualité nationale qui imposent toutes ces actions, selon Pascal Zaïda et ses camarades, sont entre autres : des explications de la part du CNT sur « l’affaire de vol de portable par un de ses députés », « la situation catastrophique des finances publiques avec le taux de recouvrement de 17% au lieu de 25% en fin mars 2015 », 42% des recettes de l’Etat qui aurait été consacrées pour la charge salariale en avril dernier, « une première dans l’histoire du Burkina ».

Une situation qui emmène les conférenciers à se poser la question de savoir ce qui nous réserve les mois de mai et de juin. « Pourquoi un emprunt obligataire de 30 milliards FCFA ? », s’interrogent-ils. Le niveau d’exécution des grands travaux (barrage de Sammendeni, les routes Dédougou-Tougan, Didir-Tougan-Kongoussi-Djibo, Kantchari-Diapaga), méritent, selon M. Zaïda, d’être connu du peuple burkinabè.

Abel AZONHANDE
Commentaires