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Burkina Faso : des ossements retrouvés dans la tombe supposée de Sankara
Publié le mercredi 27 mai 2015  |  Xinhua
Exhumation
© Autre presse par DR
Exhumation des restes de Thomas Sankara : la presse tenue à l`écart le premier jour
Lundi 25 mai 2015. Ouagadougou. Cimetière de Dagnoën. L`exhumation des restes de l`ancien président du Conseil national de la révolution (CNR), Thomas Sankara, assassiné le 15 octobre 1987 en compagnie de douze de ses compagnons, a débuté sans la présence de la presse fermement tenue à l`égard par les forces de sécurité




L’opération d’exhumation des corps de l’ancien dirigeant burkinabè Thomas Sankara, assassiné en 1987 lors d’un coup d’Etat, a permis mardi de retrouver des ossements dans la tombe supposée de l’ancien président.

"Des ossements et des vêtements qui sont des morceaux de tissus ", a confié Me Bénewendé Sankara, l’un des avocats des ayants droit du père de la révolution burkinabè.

L’exhumation, conduite par trois médecins, un Français et deux Burkinabè, permettra de savoir, grâce à des tests ADN, s’il s’agit effectivement du corps du président Sankara.

Selon Me Sankara qui n’a aucun lien familial avec le capitaine Thomas Sankara, à ce stade, il sera difficile d’avoir tous les détails.

"Les experts feront un travail d’expertise pour nous produire un rapport", a-t-il déclaré.

L’exhumation du corps de Thomas Sankara a débuté lundi au cimetière de Dagnoen, à l’est de la ville de Ouagadougou, sous haute surveillance policière.

Thomas Sankara a incarné et dirigé la révolution burkinabé du 4 août 1983 jusqu’à son assassinat, en compagnie de douze autres personnes, lors d’un coup d’Etat qui porta Blaise Compaoré au pouvoir, le 15 octobre 1987.

La justice burkinabè sous le régime Compaoré a eu du mal à donner une suite favorable à cette affaire. La famille Sankara avait saisi la Cour africaine des droits de l’homme, qui avait ordonné en 2008 au gouvernement du Burkina Faso d’autoriser les expertises nécessaires, mais sans suite.

Début mars, soit quatre mois après la chute du régime de Blaise Compaoré, le gouvernement de la transition a autorisé l’exhumation du corps de Thomas Sankara dans le but de l’identifier formellement.

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