Présidentielle 2015: ce que Djibril Bassolé recommande depuis le sahel

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Publié le mardi 26 mai 2015 | FasoZine

© aOuaga.com par Mike Y
Réunion préparatoire de la quatrième conférence au sommet du Traité d`Amitié et de Coopération Côte d`Ivoire - Burkina Faso
Lundi 07 Juillet 2014. Abidjan. Le ministre ivoirien des affaires étrangères, M. Charles Koffi Diby a reçu son homologue burkinabé, M. Yipènè Djibril Bassolé et une délégation d`experts, pour une réunion préparatoire de la quatrième conférence au sommet du Traité d`Amitié et de Coopération Côte d`Ivoire - Burkina Faso.

En tournée dans la région du Sahel, l’ancien ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, Djibril Yipèné Bassolé, est revenu sur l’actualité nationale dans ses différents discours. A Sebba, dans le Yagha, comme à Korizeïna dans la province de l’Oudalan, le message du candidat à la présidentielle d’octobre 2015 était le même : « Il faut des élections inclusives ».

Après l’étape de Sebba, chef-lieu de la province du Yagha, dans la région du Sahel, c’est Korizeïna, dans la province de l’Oudalan, qui a accueilli la délégation conduite par Djibril Yipèné Bassolé ce dimanche 24 mai 2015. Le probable candidat de la Nouvelle alliance du Faso (Nafa) est resté constant dans ses propos au cours des deux meetings qu’il a animés dans les deux localités. « Des élections inclusives et la révision de certaines décisions du gouvernement entrant dans le cadre des joutes électorales », ont été ses maitres-mots.

Car Djibril Bassolé estime que « des actes ont été posés et des mesures qui éloignent de l’inclusion ont été prises » alors que le Premier ministre de la transition, Yacouba Isaac Zida, prôné l’inclusivité. « Je demande au Premier ministre et à son gouvernement ainsi qu’à l’ensemble des organes de la transition, de prendre les mesures nécessaires, pour que tous les Burkinabè soient impliqués dans les prochaines élections », lance-t-il comme appel.

« La dissolution des conseils municipaux et régionaux cause des préjudices aux populations locales », pense M. Bassolé. Pour l’ancien ministre d’Etat, « Cette dissolution freine l’économie locale et la coopération avec les PTF ». Et d’ajouter que « quelque chose mérite d’être fait parce que les délégations spéciales ne pourrons pas travailler comme les organes antérieurs ».

« Les Burkinabè de l’étranger doivent voter »
Si l’inclusion sera nécessaire pour la paix et la stabilité selon M. Bassolé, « le vote des Burkinabè de l’étranger est aussi nécessaire », clame-t-il. Devant une foule acquise à la cause, Djibril Bassolé demande au gouvernement de transition, de prendre les dispositions nécessaires pour que l’ensemble des Burkinabè vivant à l’extérieur, puissent se sentir concernés par ces élections. Pour lui, « le temps importe peu ».

M. Bassolé a profité de cette première sortie politique pour non seulement lancer un message de cohésion et de la culture de la paix aux militants de la NAFA, mais également les appelé à plus de « courtoisie et d’élégance dans le discours politique ».

Tout comme à Sebba, Djibril Bassolé a promis des vivres à toute la population de Korizeïna pour la période de soudure. Il a aussi promis de faire partir trois personnes ou plus au pèlerinage à la Mecque. Pour finir cette étape de Korizeïna, la coordination provinciale a été installée et 5 motos leur ont été remises.

Abel Azonhandé (à Korizeïna)