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Candidature de Djibrill Bassolé: « Personne ne pourra l’empêcher d’être candidat, même pas cette loi », Dieudonné Bakouan, président de l’ANC
Publié le vendredi 22 mai 2015  |  Le Quotidien
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© Ministère par DR
Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, Djibrill Bassolé, a représenté le Burkina, le 26 juillet 2014, à la rencontre du président français François Hollande avec les parents des victimes du crash du vol AH 5017 d`Air Algérie




L’Alliance nationale des centristes, (ANC) a organisé une conférence de presse, le jeudi 21 mai 2015, à Ouagadougou. Le président de l’ANC, Dieudonné Bakouan, a réaffirmé le soutien des 15 partis regroupés au sein de l’Alliance, à la candidature de l’ex-ministre des Affaires étrangères du régime Compaoré, Djibrill Bassolé, en dépit de la loi « Shériff » qui lui coupe la route à l’élection présidentielle d’octobre 2015.

Après l’adoption et la promulgation du nouveau code électoral, interdisant ceux qui ont soutenu la modification de l’article 37 à l’élection présidentielle de 2015, des voix se sont levées pour s’opposer à ce qu’elles ont nommé « exclusion ». Le candidat potentiel de la Nouvelle alliance du Faso, (NAFA), Djibrill Bassolé, est donc écarté. La Nouvelle alliance des centristes (ANC) qui regroupe 15 partis politiques en son sein, s’est engagée à renverser la tendance. Le jeudi 21 mai, au cours d’une conférence de presse « examen » de la situation sociopolitique et économique, le président de l’ANC, Dieudonné Bakouan, a annoncé le soutien de l’alliance à « la candidature de Djibrill Bassolé à l’élection présidentielle du 11 octobre 2015 au Burkina Faso ». Pour lui, le nouveau code électoral « ne les concerne pas » et « ne les engage pas ». Il assure qu’ils soutiendront leur « oiseau rare dont tout pays rêve d’avoir » jusqu’au bout. Le président de l’ANC, affirme que Djibrill « sera bel et bien candidat à la présidentielle et personne ne peut l’empêcher d’être candidat, même pas cette loi ». Tout en assurant qu’ils ne sont pas des « va-en-guerre », Dieudonné Bakouan, souligne que « les autorités de la Transition doivent mettre de l’eau dans leur vin ». Du même coup, les mêmes autorités sont accusées de « tâtonnement constaté dans la gestion sociopolitique de notre pays » par l’ANC. Les premiers responsables de l’ANC exigent des autorités le « retrait pur et simple » du code électoral ainsi que « la libération immédiate de tous les détenus politiques et un traitement équitable de tous les Burkinabè devant la justice ». En attendant l’élaboration de la plateforme d’action pour accompagner Djibrill, l’ANC met en garde ceux qui veulent gouverner dans l’exclusion parce qu’ils « ne pourront pas gouverner dans la paix »
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