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Eddie Komboigo face à la presse : « Nous ne voulons pas de conflits pré ou post- électoraux », président du CDP
Publié le mercredi 20 mai 2015  |  Le Quotidien
CDP
© aOuaga.com par A.O
CDP : la nouvelle direction face à la presse
Mardi 19 mai 2015. Ouagadougou. Palace hôtel. La nouvelle direction du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir) a rencontré les hommes et femmes de média à l`occasion d`un déjeuner de presse. Photo : Eddie Komboigo, président du CDP




Le bureau exécutif du CDP issu du VIe Congrès et dirigé par Eddie Komboïgo a fait sa première rencontre avec la presse nationale et internationale autour d’un déjeuner dans la mi-journée du 19 mai 2015. Ce face à face avec les hommes de médias a été l’opportunité pour le nouveau capitaine du navire du CDP de dérouler les actions prioritaires, notamment en plaçant la jeunesse au cœur de sa politique et les ambitions du parti qui consistent à remporter les élections du 11 octobre 2015, non pas au « quart de tour », pour emprunter les propos de Salif Diallo mais au premier tour. « Notre parti a la capacité de convaincre la majorité des Burkinabè pour reconquérir le pouvoir », a-t-il dit. Entouré des proches immédiats, Eddie Komboïgo a été le seul interlocuteur avec les professionnels de médias.
Installé, le 10 mai 2015, le tout frais bureau exécutif du CDP, présidé par l’enfant de Batono dans le Passoré, Eddie Komboïgo n’entend pas croiser les bras mais multiplie les rencontres en vue d’occuper le terrain politique. Après le Mogho Naba, dans la matinée du 19 mai 2015, le tour a été pour la presse nationale et internationale d’échanger avec le bureau autour d’un déjeûner. Cette rencontre qui a réuni la quasi-totalité des hommes du bureau exécutif à l’exception de certains absents comme Jérôme Bougouma, Léonce Koné, par exemple, pour ne citer que ceux-ci, a été une opportunité pour échanger sur des questions d’actualité et sur les ambitions du CDP. Pour commencer, le nouvel homme fort du CDP a témoigné son soutien à la presse qui est frappée par une décision de suspension en ce qui concerne les émissions interactives en direct sur les radios et télévisions nationales par le Conseil supérieur de la communication (CSC) et à la presse internationale notamment au Burundi avec les attaques des radios privées. Pour lui, le VIe congrès de leur parti a marqué la renaissance du CDP qui entend conforter sa base d’adhésion. « Plus qu’un congrès de survie, ce fut celui de la confirmation continue du leadership de notre parti sur la scène politique nationale », a laissé entendre Eddie Komboïgo.

« Nous avons mieux à faire que d’envoyer notre jeunesse aller brûler des pneus »,

A en croire celui-ci, leur parti n’entend pas faire un pas sans la jeunesse dont les préoccupations seront prises en compte par le CDP. « Nous avons mieux à faire que d’envoyer notre jeunesse aller brûler des pneus », a-t-il lancé. Pour lui, il est important que cesse au Burkina la politique de jeter le « bébé et l’eau du bain ». Plusieurs militants ont quitté le CDP, selon Eddie Komboïgo, mais il demeure convaincu que sur l’ensemble du territoire national, la majorité des populations est fidèle à leur parti. « 17 groupes de partis politiques m’ont confié qu’il rejoindront notre parti incessamment », a-t-il renchéri. Toute chose qui a suscité un tonnerre d’applaudissements des autres membres du bureau exécutif présents dans la salle.

« Nous pensons que nous allons passer au premier tour »

Pour le président du CDP, le CDP va reconquérir le pouvoir. « Nous pensons que nous allons passer au premier tour », a-t-il lâché. Et de poursuivre en ces termes : « Nous avons les capacités nécessaires pour convaincre notre peuple ». Il s’est montré perplexe face à la dissolution récente de la FEDAP/BC par le Conseil des ministres. « Si les associations réunies sous les sigles d’OSC n’ont que des activités associatives et non politiques conformes à la loi citée, nous comprenons très mal que ces mêmes associations se retrouvent membres actifs dans les organes politiques de cette Transition, notamment le CNT et le gouvernement, à moins que l’on ne fasse la preuve que le CNT et le gouvernement ne sont pas des organes politiques », a-t-il justifié. En ce qui concerne les arrestations récentes de certains membres de l’ex-majorité, le président du CDP a déploré le fait que les procédures judiciaires ne soient pas respectées en la matière. Il n’a également pas gardé le silence, par rapport à la loi sur le nouveau code électoral. « Nous ne voulons pas de conflits post ou pré-électoraux. Nous demandons à la Transition de retirer cette loi liberticide », a indiqué Eddie Komboïgo. C’est pourquoi, dira t-il, que des recours sont en vue auprès des juridictions internationales comme la Cour de la CEDEAO. « Nous avons l’intelligence nécessaire pour engager les recours avec succès », a-t-il mentionné. Il a mentionné que des démarches sont en vue pour inviter les autorités coutumières et morales à intervenir pour le retrait de la loi. Tout en expliquant que le président d’honneur de leur parti Blaise Compaoré a pris sa retraite, il a indiqué que le nouveau bureau se battra pour faire comme lui ou même mieux que lui. Rendez-vous a été pris avec les hommes de médias notamment pour la désignation prochaine du candidat du parti 1
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