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Burkina: les femmes porteuses de projets passeront bientôt à la caisse
Publié le mercredi 20 mai 2015  |  FasoZine
Burkina:
© Autre presse par DR
Burkina: les femmes porteuses de projets passeront bientôt à la caisse




Le gouvernement de la transition était face à la presse ce mardi 19 mai 2015. Au menu de échanges avec les journalistes: la liberté de la presse au Burkina Faso, six accords de prêt pour la construction d’infrastructures routières, la mise en œuvre des recommandations issues des discussions avec les chauffeurs routiers suite à leur grève les 30 et 31 mars 2015, la politique du gouvernement en faveur de l’entreprenariat féminin ainsi que bien d’autres sujets d’actualité du moment.

Pour la circonstance, trois ministres étaient face aux hommes de médias: Fréderic Nikièma, en charge de la communication et des relations avec le Conseil national de transition, porte-parole du gouvernement; Daouda Traoré, des Infrastructures, du désenclavement et des transports et Bibiane Ouédraogo, de la Promotion de la femme et du genre.

Bibiane Ouédraogo, la ministre en charge de la promotion de la femme, a entretenu les journalistes sur le guichet d’appui à l’entrepreneuriat féminin. Six milliards de francs CFA, c’est la somme déjà mobilisée, a-t-elle signifié, par le gouvernement de la transition pour soutenir les femmes porteuses de projets d’entreprise. Les crédits sont attribués individuellement ou en association avec un taux d’intérêt variant entre 3 et 4%. Les bénéficiaires ont déjà été sélectionnées et le ministère procède actuellement aux derniers réglages avant d’appeler les unes et les autres à passer à la caisse. Pour cette session, 516 associations et groupements de femmes et 375 demandeuses se partageront une masse de plus quatre milliards de francs CFA. De l’avis de Bibiane Ouédraogo, «l’engouement suscité par ces guichets nous interpelle tous sur le besoin réel des femmes à accéder à de meilleures conditions de vie». Ce qui a fait promettre à la ministre de poursuivre les actions en faveur de l’autonomisation économique de la gent féminine.

Fréderic Nikièma, s’appuyant sur la commémoration de la journée mondiale de liberté de la presse le 3 mai dernier a rendu hommage à «tous ces acteurs des médias, d’hier et d’aujourd’hui, pour tous les sacrifices, pour leur engagement patriotique, et leur sens de responsabilité et de devoir partagé». Le porte-parole du gouvernement s’est réjoui de la liberté d’expression et de ton de la presse burkinabè, toute chose qui, dans ce domaine, a conféré à notre pays le premier rang en Afrique soit la 46e place au niveau mondial selon le classement 2015 de Reporter sans frontière (RSF). M. Nikièma qui s’est refusé à commenter la dernière mesure liberticide du CSC a cependant abordé l’idée de recours pour les acteurs concernés dans un esprit républicain.

«Le Conseil national de la transition (CNT) a approuvé le 5 mai dernier, six projets de lois de ratification d’ordonnances portant autorisation de ratification d’accords de prêts pour le financement de projets d’aménagement et de bitumage de routes». C’est la principale information apportée le ministre des Infrastructures, du désenclavement et des transports, Daouda Traoré aux journalistes. D’un montant total d’environ 150 milliards de francs CFA, ce sont des infrastructures routières à bitumer, accompagnées dans certaines localités d’infrastructures sociales de base tels que des murs de clôture pour des écoles. Le ministre Daouda Traoré a également évoqué l’évolution du dossier des chauffeurs routiers qui avaient observé un arrêt de travail les 30 et 31 mars 2015, mouvement d’humeur qui avait paralysé l’économie nationale. Selon M. Traoré, des actions ont été entreprises par son département pour apporter des solutions aux quatre points de revendication soulevés par les syndicats des chauffeurs routiers. Ainsi, depuis le 1er mai 2015, la carte d’affiliation à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) des chauffeurs est exigée afin d’avoir accès à des services comme la Direction générale des transports terrestres et maritimes (DGTTM), le Centre de contrôle des véhicules automobiles (CCVA), l’Office national de sécurité routière (ONASER)… La réduction du volume horaire de la formation et l’ouverture d’auto-écoles en permis de conduire catégorie E dans toutes les régions du pays devraient également permettre de réduire le coût dudit permis, a annocé le ministre en charge des Transports. En ce qui concerne la lutte contre les tracasseries routières, Daouda Traoré a révélé que «le Plan national de contrôles routiers (PNCR) est en actuellement en phase de test». PNCR qui, foi du ministre des transports, devrait améliorer la gouvernance routière en terme de réduction des pratiques anormales et renforcer la sécurité routière interurbaine. Selon Daouda Traoré, «le département est actuellement en train d’élaborer une feuille de route de mise en œuvre des recommandations issues du forum national sur la sécurité routière pour leur mise en œuvre». Enfin, le ministre Traoré a promis l’opérationnalisation du poste de contrôle juxtaposé de Cinkansé pour fin 2015.

Routes concernées par les accords de prêt

Didyr-Toma-Tougan: 84km

Dédougou-Tougan: 91km

Kantchari-Diapaga-Frontière du Bénin: 145km

Kongoussi-Djibo

Tenkodogo-Ouada: 28km

Ezéchias Ouédraogo
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