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Suspension des émissions interactives : le CDP invite le CSC à un compromis avec les promoteurs
Publié le mardi 19 mai 2015  |  aOuaga.com
CDP
© aOuaga.com par A.O
CDP : la nouvelle direction face à la presse
Mardi 19 mai 2015. Ouagadougou. Palace hôtel. La nouvelle direction du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir) a rencontré les hommes et femmes de média à l`occasion d`un déjeuner de presse. Photo : Eddie Komboigo, président du CDP




La nouvelle direction du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir) a rencontré les hommes et femmes de média autour d’un déjeuner de presse le 19 mai 2015 à Ouagadougou. A l’occasion, le nouveau président du parti, Eddie Komboigo, est revenu sur le 6e congrès ordinaire et l’actualité nationale.

Le président du parti a commencé sa déclaration liminaire par ce qu’il a qualifié de question d’actualité brûlante concernant les organes de presse. Il s’agit de la suspension des émissions d’expression directe par le Conseil supérieur de la communication (CSC) pour une durée de 3 mois à compter du 7 mai. Tout en disant comprendre le souci de préservation de la paix sociale mis en avant par l’instance de régulation, le président du CDP a relevé que la mesure de suspension "ne favorise pas la recherche de l’excellence". Et c’est la raison pour laquelle Eddie Komboigo invite le CSC "à rechercher de toute urgence le compromis nécessaire avec les acteurs de la profession". Concernant toujours les médias, il a condamné les attaques contres les radios au Burundi à la faveur du coup d’Etat manqué.
Sur le 6e congrès ordinaire tenu les 9 et 10 mai, le président dira qu’il a été celui du renouveau, de l’unité et de la cohésion. Pour le président Komboigo, c’est un CDP nouveau qui est sorti du congrès. Le premier responsable de l’ex-parti au pouvoir s’est aussi exprimé sur la dissolution de la Fédération associative pour la paix et le progrès avec Blaise Compaoré (FEDAP-BC). Il s’est demandé pourquoi a-t-on dissout la FEDAP-BC pour activités non associatives et laisser des OSC (organisations de la société civile) siéger, par exemple, au Conseil national de la transition (CNT), un organe législatif.
Dans les réponses aux questions, Eddie Komboigo a fait savoir que le nouveau bureau n’a pas besoin de se rendre à Abidjan auprès de l’ancien chef de l’Etat, Blaise Compaoré, pour prendre des conseils. "Je ne vois pas la nécessité. Blaise Compaoré est dans le Haut conseil du parti et c’est largement suffisant", a-t-il martelé. A quand le congrès d’investiture du candidat du parti ? "Patience !", répond le président Komboigo après avoir fait savoir auparavant que Blaise Compaoré ne sera pas pour une fois le candidat du parti.
Que dit le CDP des velléités de prolongation de la transition ? "S’il y a une requête dans ce sens, nous aviserons", lâche M. Komboigo.

Séni DABO
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