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Benoît XVI, comme Moïse, passe la main à Josué
Publié le mercredi 13 mars 2013   |  Zoodmail.com


Réligion/christianisme
© AFP par DR
Réligion/christianisme : le pape Benoît XVI


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J’ai lu avec beaucoup d’intérêt, sur le net, un articule écrit par Jean de Dieu Agneau intitulé : « Ainsi soit-il ». Que dit cet article ? L’auteur jette le trouble dans l’esprit des catholiques. Il indique que le pape Benoît XVI a principalement agi, durant son pontificat, de concert avec les gouvernants corrompus de ce monde, contre la Côte d’Ivoire et son président Laurent Gbagbo. L’auteur voit dans la renonciation de Benoît XVI une punition de Dieu et non un acte volontaire. Il prédit la fin du Vatican et de l’Eglise catholique.

Il y a, manifestement, dans cet article une certaine logique classique anticléricale. C’est du déjà entendu : le pape est l’anti-Christ, le Vatican est la Babylone et l’Eglise catholique est satanique. Aussi l’auteur fait-il endosser au pape la responsabilité du chaos en Côte d’Ivoire et en Afrique.

Cet article a un double objectif : d’une part, montrer que les prophéties qui surgissent soudainement, ici et là, au lendemain de la renonciation du pape, ne doivent pas ébranler les chrétiens catholiques romains que nous sommes. Au contraire, ils doivent soutenir leur guide : Benoît XVI. D’autre part, présenter l’enjeu de cette renonciation et attirer l’attention des chrétiens sur les ruses du diable qui, malheureusement, s’est rendu maître de ce monde.

Un catholique ne doit jamais vilipender son pape

J’ignore à priori à quelle confession religieuse appartient l’auteur de cet article. Il n’est sans doute pas catholique. Car un catholique ne parlerait pas aussi négativement du pape, successeur de Pierre. Je suis à peu près convaincu d’une chose qui transparait nettement dans cet article. L’auteur ne croit pas au statut du pape, mais il croit en Dieu sur qui il compte.

Or ceux qui ne croient pas au pape mais affirment croire uniquement en Dieu seul sont connus : les protestants et les franc-maçons et/ou les rosicruciens.

Les protestants, comme leur nom l’indique, ont toujours protesté contre le pape et le Vatican. Le premier acte fondamental de Martin Luther (1463-1546), fondateur du protestantisme au XVIe siècle, est d’avoir protesté contre le pape Léon X et le Vatican. A la suite de Martin Luther, les protestants, n’ont pas de chef suprême, ils ne croient donc qu’en Dieu seul, en Jésus et en sa parole (sola fide, sola scriptura). Les adeptes de la franc-maçonnerie et ceux de la rose-croix, ont toujours protesté contre le pape et le Vatican. Ils croient en Dieu qu’ils nomment le grand architecte de l’univers. Mais là où ils s’opposent aux protestants c’est qu’ils ne croient pas en la divinité de Jésus. Ils croient en Jésus en tant qu’homme simple ayant reçu l’esprit divin. Les protestants et les adeptes de ces deux sectes ésotériques ont donc en commun un ennemi : le pape et le Vatican. Si l’auteur de cet article est un protestant, il a alors bien récité sa leçon : le pape et le Vatican sont diabolisés. Si l’auteur de cet article est franc-maçon ou rosicrucien, il est alors arrivé ses fins : le pape et le Vatican sont proprement vilipendés.

On veut troubler les catholiques et affaiblir l’Eglise

L’objectif de ces deux ennemis de l’Eglise catholique est de troubler la quiétude des catholiques qui, comme un seul homme, sont unis derrière le pape Benoît XVI dans ce combat contre la politique mondiale. Car aujourd’hui, sur la scène nationale et internationale il est clair que l’ennemi de tous est l’Eglise catholique représentée par son pape et sa curie.

L’Eglise ne suit pas la mode du temps

L’Eglise ne veut pas suivre la mode. Elle reste elle-même depuis des siècles. L’unité de l’Eglise, la cohésion de son magistère et de son discours moral et politique inquiètent et dérangent tous les promoteurs de mariage gay ou autre libertinage insidieux appelé « modernité » ou « modernisme ». De toutes les organisations et institutions du monde, c’est le Vatican qui, depuis deux mille ans, est resté fidèle à sa tradition. Sa démocratie, vieille de plus de 2000 ans, devrait être imitée par le monde

Regardez un peu comment se fait l’élection du pape. Cela se fait dans le strict respect d’une tradition séculière. Pas de campagne électorale. Pas d’observateurs internationaux. Pas de milliards de francs pour organiser des élections. Pas d’ingérence extérieure. Tout se fait dans la stricte discrétion. Et pourtant celui qui sera élu, sera accepté par tous les chrétiens de diverses nationalités. Regardez la démission du pape. Cette renonciation va à contre- courant des pratiques démocratiques de ce monde…cela dérange. Elle devrait pourtant être imité en Afrique où au lendemain de chaque élection il n’y que plainte, guerre et autres conflits interminables, etc.

Le pape n’est pas diabolique.

Relisez ses discours. Il ne fait que la promotion de l’Amour et de la Justice. Pourquoi vouloir faire dire au pape autre chose qu’il n’ait dit. Le pape Benoît XVI a rédigé trois lettres encycliques qui sont disponibles partout. On y voit son engagement contre les pratiques injustes de l’ONU, des ONG et de certains dirigeants de ce monde. Dans ses interventions ici et là transparaissent sa bonne foi et le dogme fondamental de l’Eglise catholique romaine. Le pape est contre l’injustice, le mensonge, la guerre, etc. Pourquoi donc vouloir lui faire dire ce qu’il n’a pas dit ? Présentez-moi, ne serait-ce qu’un fragment d’un de ses discours affirmant le contraire du bon sens tout court ! Un adage clame : « Qui veut noyer son chien, l’accuse de rage ».

L’auteur de cet article, a, de façon viscérale, une haine contre le pape et l’Eglise catholique. Que gagne le pape et le Vatican à s’ingérer aussi négativement dans ces conflits franco-africains quand, tous, nous savons à quel point les politiciens franc-maçons-français et, surtout, européens sont contre l’Eglise catholique. Ce n’est un secret pour personne. Les gouvernants français de droite et de gauche sont tous anticléricaux et laïcisants. Ils sont contre la présence de l’Eglise dans les affaires publiques. La république et ses politiques ne veulent même pas de croix dans les lieux publics, dans les écoles, etc. L’Eglise à ses ouailles et la république au peuple. C’est le principe élémentaire de la laïcité qu’aurait dû savoir l’auteur de cet article avant d’affirmer naïvement que le pape a une quelconque accointance avec ceux qui en veulent à Gbagbo ou à l’Afrique. Que l’auteur de cet article prenne la peine de lire au moins l’exhortation apostolique Africae munus dans laquelle le pape fustige les pouvoirs politiques et encourage les évêques d’Afrique à prendre leurs responsabilités dans la vie politique. Au fond, que gagnerait le pape à s’allier à ces politiques hostiles à l’Eglise ? Que gagnerait le pape à dire à Gbagbo d’arrêter de faire de la politique ? Bref. Je le répète : soit notre auteur ne sait absolument rien de l’institution qu’est la papauté, et de ce fait il doit s’informer, soit il le sait, mais il veut tout simplement nuire à la tranquillité de l’Eglise.

Le monde en veut au pape parce qu’il en veut au monde

En réalité, on en veut tant à Benoît XVI parce qu’il mène le vrai combat du Christ, à savoir combattre le monde pervers. Le pape n’a eu de cesse de le répéter : l’Eglise est un signe de contradiction : « L’Eglise coopère avec le ‘monde’ pour construire le ‘monde’ et non pour se confondre à ce monde pourri. Le progrès de l’Eglise ne peut donc constituer dans une embrassade avec le monde. Et c’est cette position délicate de l’Eglise qui cause problème. On veut qu’elle dise ceci quand ça nous arrange et cela quand ça ne nous arrange pas. De toutes les façons, Jésus avait bien prévenu les chrétiens : « Dans le monde, vous aurez à souffrir. Mais gardez courage ! J’ai vaincu le monde (Jn 1-, 33) ». Cela est vrai encore aujourd’hui pour l’Eglise de notre temps.

Le pape n’est pas à la mode du monde

Le Pape, par ses écrits et par sa décision de renoncer au pouvoir n’est pas à la mode du monde. Il ne fait pas comme tous les chefs de ce monde. Il fait la leçon à tous. Voilà pourquoi à l’intérieur de l’Eglise cela ne plaira pas à ceux qui refusent la souffrance et l’humilité en s’accrochant à certains privilèges. A l’extérieur, ce geste gratuit de renonciation ne sera pas compris non plus par tout le monde. Car, humainement parlant, et selon la logique du monde, on ne peut renoncer à un tel privilège si ce n’est sous une forte pression. On invente des causes à cette renonciation alors qu’il n’y en a point d’autres. Le pape affirme qu’il est fatigué et malade et qu’il laisse la place à un autre plus fort pour mener le combat contre les ennemis internes et externes de l’Eglise. Il se retire dans la prière pour l’Eglise. Cette raison semble ne pas satisfaire le monde. Il y a un paradoxe qui ressemble fort à la fable de la Fontaine : le loup et l’agneau. Les loups en veulent, coûte que coûte, à l’Eglise. Peu importe ce qu’elle dit et fait. Hier le pape Jean-Paul II était resté longtemps au pouvoir. Il y a eu des voix pour le critiquer et traiter le Vatican de traditionnaliste. Aujourd’hui le pape Benoît XVI se retire. Il y a encore des voix pour jaser. Qu’a donc fait l’Eglise catholique ?

L’Eglise a toujours été un signe de contradiction

Dans tous les cas, chrétiens catholiques, ne vous laissez pas distraire. L’Eglise n’a de toute façon jamais été amie du monde. L’Eglise a toujours été attaquée de l’intérieur comme de l’extérieur. Elle est un signe de contradiction. Et elle dérange. Dire que l’Eglise ne rencontrera pas de trouble dans les heures et les jours qui viennent, c’est rêver. Il y a un grand combat qui l’attend à cause de l’état très avancé de la dégradation des mœurs. Le combat contre les dirigeants de ce monde qui sont en train de faire voter des lois contre la loi de Dieu. Soit l’Eglise s’y oppose et elle est vilipendée. Soit elle s’y aligne et elle sera en paix.

Benoît XVI, comme Moïse, passe la main à Josué

Le pape a choisi son camp : lutter contre certains médias à la solde du diable, lutter contre les injustices de l’ONU en Afrique et dans le monde, lutter contre certaines ONG, lutter contre les guerres fabriquées pour sucer le sous sol des pays du Sud, lutter contre le nouvel ordre mondial basé non sur l’amour mais sur la haine et le mensonge. Relisez son encyclique Caritas in veritate et vous saurez qu’il a, depuis longtemps, engagé le combat. Relisez son intervention au collège des bernardins à Paris lors de sa dernière visite en France et vous comprendrez que le vieux guide, comme Moïse, se retire non pas parce qu’il a perdu le combat, mais parce qu’il sent la victoire venir. Il a dégagé les nuages sombres et les pièges. Il voit poindre à l’horizon la terre promise. Il n’a plus de force pour marcher, mais par humilité, il laisse la place à un plus jeune comme Josué, qui, lui, plus vigoureux, mènera le peuple vers la terre promise. Le pape Benoît XVI a affuté les armes de ce combat. Ce sont ses discours.

Il a mis l’Eglise sur les rails. Et dans ce sens, au sein de l’Eglise, il y aura une « déflagration » pour que le noyau dur et pur de l’Eglise rejaillisse pour faire face à ce combat qui s’annonce rude et sans pitié.

Un combat contre les ennemis de Dieu

Un combat contre l’immoralité. Un combat contre le mal qui a contaminé toutes les couches sociales de l’humanité. Un mal qui est tellement bien installé qu’il n’est plus perceptible. C’est, en réalité, une troisième guerre. Une guerre plutôt mondiale. Car elle n’est pas circonscrite dans un pays ou un territoire donné. Elle est finalement spirituelle : le bien contre le mal. La lumière contre les ténèbres. Les amis de la création contre les ennemis de la création. Les hommes de bonne volonté contre les hommes de mauvaise volonté. La loi de Dieu contre les lois inventées par les hommes. Le mariage contre le non mariage. L’hétérosexualité contre l’homosexualité. La vraie tradition de Dieu contre la fausse modernité diabolique, etc. L’Eglise aura des difficultés. J’entends par Eglise, tous ceux qui sont pour la justice de Dieu et la loi d’amour du Christ Jésus contenue dans la Bible. Bref, tous les hommes de bonne volonté. Ceux-là auront des problèmes car ils sont dans un monde où la logique n’est plus la logique biblique mais la logique décidée par la communauté internationale. Le combat sera épique. C’est vrai. Mais, cela ne devrait troubler aucun chrétien. Que les prophètes de malheur se taisent.

Ne nous laissons pas distraire par les faux prophètes

En définitive, ne nous laissons pas distraire par de faux prophètes et leurs prophéties de malheur qui pullulent tous les jours dans les médias et surtout sur le net. L’Eglise et ses prêtres ne sont pas faits pour vivre dans la paix ici-bas, mais pour combattre le mal et avoir la récompense au ciel. La Vierge Marie a dit à sainte Bernadette de Lourdes : « Tu n’auras pas le bonheur sur la terre, mais au ciel ». Elle a répété la même chose aux trois enfants de Fatima : « Vous aurez le bonheur au Ciel et non sur la terre ».

Soutenons Benoît XVI

Chrétiens du monde entier, alignons-nous à la suite de Benoît XVI pour ce combat. Il est à la tête. Viennent ensuite le nouveau pape, les cardinaux et les prêtres, puis le peuple de Dieu et les hommes de bonne volonté. Chacun a sa place dans ce combat. Refusons tous ceux qui diabolisent Benoît XVI et, déjà, son successeur, en dépoussiérant les prophéties dépassées de Nostradamus et de saint Malachie. Ce sont des inepties qui n’ont d’autres buts que de mettre le trouble au sein de l’Eglise catholique. Ce sont eux qui sont le vrai diable. D’où tiennent-ils leurs prophéties. Qui leur dicte ces prophéties. Elles ne sont pas Dieu. Car Dieu ne peut se dédire. Même si nous sommes infidèles, Dieu reste fidèle à sa parole, car il ne peut se tromper lui-même. Et sa parole est une. « Tu es Pierre. Et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise. Aucune force du mal ne pourra la détruire. » N’écoutons pas ses prophéties mortifères qui n’ont d’autres buts que de diviser l’Eglise et de retarder l’accomplissement du plan divin. Ils veulent frapper le pasteur pour que nous, troupeau, nous nous dispersions. Car l’Ecriture dit : « Je frapperai le berger et le troupeau se dispersera. ». C’est à ce jeu que les franc-maçons et certains protestants jouent. Ils ont un ennemi commun : l’Eglise catholique, le Vatican et le pape. Ils veulent nous désolidariser du combat du pape et frapper l’Eglise, gardienne de ce monde créé par Dieu.

Demeurons en prière

L’heure est à la prière. L’heure est à l’invocation du Saint-Esprit. Que l’esprit de discernement et de sagesse souffle abondamment sur les cardinaux durant le conclave qui vient. Que soit élu un pape selon le cœur de Dieu. Demandons à la Vierge Marie de nous assister et aux habitants du ciel de nous soutenir. Que le pape qui sera élu, soit celui que Dieu aura choisi. Et nous l’aimerons. Et nous prierons pour lui durant tout son pontificat.

Souvenez-vous. Ils avaient jasé sur Benoît XVI dès son élection. C’est un nazi. Il ne fera pas mieux que Jean-Paul II. Ils avaient affirmé qu’il serait le dernier pape. Qu’il mourrait assassiné, etc. Mais rien de tout cela. Diantre ! Pourquoi ne voient-ils que mort et mauvaise augure là où la parole de Dieu nous dit le contraire ?

Ils veulent déjà nous influencer négativement sur le prochain pape. Ils connaissent déjà son nom. Ils l’appellent « Pierre le romain ». C’est ce que leur auraient prédit Nostradamus et saint Malachie. Ce n’est rien d’autre que de la surenchère diabolique. Dieu n’est pas dans ce genre de prédiction. L’Evangile n’est pas un récit de recette magique. Nul ne connait, ni le jour, ni l’heure. Même pas le Fils. Demeurons donc en prière pour que la volonté de Dieu se réalise pour son Eglise et pour l’humanité. Amen !

« Je ne retourne pas à la vie privée, à une vie de voyages, de rencontres, de réceptions, de conférences, etc. Je n’abandonne pas la Croix, mais je reste de façon nouvelle auprès du Seigneur Crucifié. »

Extrait de la dernière audience de Benoît XVI.

Claude-Marie Zra-bi

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