Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Les 136 policiers radiés demandent toujours pardon
Publié le lundi 18 mai 2015  |  Sidwaya
Campagne
© aOuaga.com par A.O
Campagne nationale de reboisement 2013 : les paramilitaires mettent en terre plus de 1 000 plants
Jeudi 22 août 2013. Bissiga (région du Plateau central). Les corps paramilitaires (police nationale, police municipale, douane, Eaux et forêts, garde de sécurité pénitentiaire) ont mis en terre 1 500 plants dans le bosquet du village de Bissiga dans la province de l`Oubritenga (région du Plateau central) dans le cadre de la campagne nationale de reboisement. Photo : l`entrée principale de la direction générale de la police nationale




Les policiers radiés suite à la mutinerie de 2011 au Burkina Faso ont animé une conférence de presse à Ouagadougou, le lundi 18 mai 2015. L’objectif était d’expliquer les causes de leur radiation à l’opinion nationale et internationale et de demander pardon aux autorités burkinabè afin qu’elles les réintègrent dans leurs fonctions.

134 assistants de police, un officier et un commissaire ont été radiés à l’issue de la mutinerie de 2011 au Burkina Faso. Près de quatre ans après, ils continuent de solliciter l’indulgence des autorités burkinabè pour être réintégrés dans leurs fonctions. A cet effet, ils ont convié les hommes de média à une conférence le 18 mai 2015 à Ouagadougou.
« Aujourd’hui nous demandons au gouvernement de nous pardonner et de nous réintégrer dans nos fonctions. Depuis 2012, date de notre révocation, nous souffrons énormément avec nos différentes familles. Les enfants ne peuvent plus aller à l’école, il y a des malades parmi nous qui n’arrivent pas à se soigner. Certains ont perdu leurs femmes et les bailleurs veulent les mettre dehors. C’est vraiment très grave pour nous ». C’est ainsi que le porte-parole des policiers radiés, Mahamadi Tidiga, a dépeint la situation que les concernés vivent actuellement. Selon ses propos, la situation est encore plus grave pour eux du fait qu’ils sont mal compris et étiquetés par la population, si bien que leurs dossiers aux appels d’offre d’emplois sont toujours rejetés. Il a indiqué que leur délégation a pris attache avec des autorités dont le Premier ministre et le ministre en charge de la sécurité qui avaient promis d’examiner le dossier pour mieux le comprendre, mais jusqu aujourd’hui, il n’y a pas de suite. « Nous les rappelons aujourd’hui que nous sommes là et nous ne pouvons compter que sur eux. Nous souhaitons que la solution qu’ils vont trouver soit celle de nous réintégrer », a poursuivi M. Tidiga.
La conférence de presse a été une tribune pour M. Tidiga et ses camarades pour expliquer certaines failles dans la décision de radiation. Ils ont confié que nombre d’entre eux subissent une injustice de leur hiérarchie qui a procédé à des radiations arbitraires. Ils estiment, en effet, que ce ne sont pas forcément les vrais coupables qui ont été sanctionnés. Qu’à cela ne tienne, ils disent accepter leur sort tout en sollicitant l’indulgence des Burkinabè, notamment des plus hautes autorités. « Nous avons foi au gouvernement de Transition qui doit comprendre que nous avons subi trop de tort avec le régime déchu; il doit comprendre que ceux qui ont manifesté ne l’ont pas fait pour rien, ils ont juste voulu apporter un changement dans le fonctionnement de la police », dira le porte-parole des policiers radiés. Les faits qui leur sont reprochés, a-t-il rappelé, sont : une «participation à un acte collectif d’indiscipline caractérisée », de« l’insubordination » et « une attitude ou comportement attentatoire à l’éthique ou à l’honneur du corps ».


Daniel ZONGO
Commentaires

Titrologie



Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie
Sondage
Nous suivre

Nos réseaux sociaux


Comment