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Crise malienne : un accord signé pour le retour de la paix
Publié le dimanche 17 mai 2015  |  Sidwaya
Accord
© Sidwaya par DR
Accord de paix au Mali




Le gouvernement malien et des groupes armés du Nord viennent d’ouvrir la voie au raffermissement de l’unité nationale. Ils ont signé un accord pour la paix et la réconciliation au Mali, le vendredi 15 mai 2015, à Bamako. Plusieurs présidents africains dont le président du Faso, Michel Kafando y étaient.

Bamako a accueilli un événement historique le vendredi 15 mai 2015. La signature de l’Accord de paix et de réconciliation au Mali entre le gouvernement malien et des groupes armés du Nord sous l’œil garant de la communauté internationale. Cet accord est le fruit de longs mois de négociation à Alger sous l’égide de la communauté internationale.

Toutefois, un problème existe car l’accord, même s’il a été parafé par tous les belligérants de la crise, à Alger (Algérie), sa signature ne l’a pas été. Seuls le gouvernement maliens et les groupes loyalistes ont apposé leur paraphe, la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) réclament de nouvelles négociations et la prise en compte d’un statut particulier pour l’Azawad.

Les dispositifs de l’Accord portent sur tous les aspects de la vie des populations maliennes. Ils prévoient sur le plan institutionnel, un changement dans la réorganisation du territoire avec une administration locale comme principe de gestion des collectivités. Celles-ci seront dotées d’une assemblée régionale et bénéficieront d’un transfert de ressources et jouiront des pouvoirs juridiques administratifs et financiers appropriés.

L’accord prévoit également la mise en place d’une seconde chambre, le Sénat. L’objectif est d’accroitre la représentativité nationale du parlement et l’intégration des notabilités locales et chefferie coutumières. Sur le plan de défense et de sécurité, il est envisagé le redéploiement progressif des forces armées maliennes sur l’ensemble du territoire en prenant en compte un nombre significatif de personnes originaires des régions du Nord y compris dans le commandement.

Quant au volet de la réconciliation et de la justice, il est prévu l’élaboration d’une charte nationale pour la paix, l’unité et la réconciliation nationale qui sera issue d’une conférence nationale d’entente à définir. Le président du Mali, Ibrahim Boubacar Keita a remercié tous ceux qui n’ont ménagé aucun effort pour que la paix revienne dans son pays pour que les maliens se parlent et se côtoient à nouveau.
Il a surtout demandé à la communauté internationale notamment les Nations Unies à faire montre d’indulgence envers le gouvernement malien qui s’est senti souvent offusqué quant au traitement à lui accordé. Les dizaines intervenants à la tribune de la cérémonie ont tous reconnu la nécessité pour le Mali, de tourner cette page sombre de son histoire, la crise.

Pour le président du Faso, l’Accord est extrêmement important. Il établit une large décentralisation au profit des régions du Nord et même une grande décentralisation du pouvoir régalien appartenant au pouvoir central. Il a fait savoir qu’une chose est de signer un accord et une autre est de pouvoir l’appliquer. « De ce point de vue, nous regrettons que certaines fractions des mouvements armés ne l’ont pas signé aujourd’hui. Nous espérons qu’ils vont le faire plus tard car il s’agit d’un accord ouvert », a-t-il déclaré.

Le président du Faso pense qu’il est du devoir de tout le monde et du Burkina Faso qui a été le premier à s’impliquer dans la recherche d’une solution de la crise malienne et de la communauté internationale de faire en sorte que véritablement cet accord puisse avoir une application stricte et le plus rapidement possible.

Selon lui, l’accord porte espoir car la communauté internationale, notamment la France, les Etats Unis, l’Union européenne et certaines organisations internationales essentielles comme les Nations Unies, l’Union africaine, le CEDEAO sont unanimes pour faire en sorte qu’il soit appliqué dans les meilleurs délais. En plus du gouvernement malien et de ses alliés, qui ont signé, il y avait la communauté internationale, des pays africains dont le Burkina Faso. C’est la ministre de l’Action sociale et de la Solidarité nationale, Angeline zan/Yélémou qui a apposé sa signature. Pendant que la signature de l’accord se faisait à Bamako, de violences ont éclaté dans le Nord du pays.

Habibata WARA
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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