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La veuve de Sankara appelle les électeurs à s’inscrire pour apporter le "changement"
Publié le samedi 16 mai 2015  |  AFP
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© aOuaga.com par A.O
Premier ministère : Mariam Sankara reçue en audience
Vendredi 15 mai 2015. Ouagadougou. Premier ministère. Le Premier ministre Yacouba Isaac Zida a reçu en audience en fin de matinée la veuve Mariam Sankara




Ouagadougou - La veuve du président Thomas Sankara, assassiné en 1987 lors du putsch qui porta au pouvoir le président Blaise Compaoré, a appelé samedi les Burkinabè à s'inscrire massivement sur les listes électorales pour apporter le "changement" dans le Burkina post-Compaoré.

"Maintenant, il faut qu'il y ait une insurrection électorale. Les jeunes, les Burkinabè doivent massivement s'enrôler" sur les listes électorales, a déclaré Mariam Sankara devant le manque d'engouement suscité par les inscriptions.

"Si nous souhaitons que les choses changent (...), c'est nous qui devons le faire et nous devons le faire par notre vote", a expliqué Mme Sankara qui s'est inscrite pour la première fois sur une liste électorale dans un lycée de Ouagadougou, en vue des élections présidentielle et législatives du 11 octobre prochain.

La figure de Thomas Sankara, révolutionnaire loué pour son intégrité et icône du panafricanisme, a été abondamment revendiquée durant le soulèvement populaire qui a conduit à la chute du président Compaoré, le 31 octobre 2014, après 27 ans de règne.

Une vaste campagne de mobilisation pour l'enrôlement des populations a été lancée dans la capitale burkinabè par l'Association pour la promotion de la démocratie et la participation citoyenne (APDC).

A deux jours de la fin d'une opération de révision exceptionnelle des listes électorales, moins de 450.000 personnes se sont faites enrôlées dans 41 des 45 provinces du pays.

Cette opération - qui doit prendre fin le 18 mai - vise, selon la Commission électorale nationale indépendante (CENI), à enrôler quelques 3,4 millions nouveaux électeurs en plus des 4,9 millions déjà enregistrés.

Mme Sankara est rentrée vendredi dans la liesse générale au Burkina Faso, pour la deuxième fois seulement depuis l'assassinat de son époux le 15 octobre 1987 lors d'un coup d'Etat qui porta le président Blaise Compaoré au pouvoir.

Avant son enrôlement, elle a assisté à l'ouverture d'un congrès des partis politiques se réclamant de l'idéal "sankariste", qui doivent désigner un candidat "unique" pour le scrutin du 11 octobre.

Les élections présidentielle et législatives prévues en octobre sont cruciales pour le Burkina Faso, pays pauvre du Sahel. Elles doivent permettre de le doter de nouveaux dirigeants à l'issue d'une "transition démocratique" d'un an, mise en place après la chute de M. Compaoré.

roh/eak/sba
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