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Coopération Banque mondiale-Burkina Faso
Publié le vendredi 15 mai 2015  |  Sidwaya
Jean
© Ambassade par DR
Jean Gustave Sanon, ministre de l`Economie et des Finances




Le ministre de l’Economie et des Finances, Jean Gustave Sanon et le directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Burkina Faso, Ousmane Diagana ont présidé la revue du portefeuille des opérations de la Banque, le 12 mai 2015 à Ouagadougou. L’exercice a permis de relever le faible taux d’exécution des projets financés par le groupe de la Banque mondiale.

Le Burkina Faso bénéficie d’un appui financier important de la part de la Banque mondiale, avec 657 milliards FCFA, mais paradoxalement, il enregistre dans le même temps les plus faibles taux de réalisation des projets et de décaissement des fonds (14,2% contre une cible fixée à 22% pour chaque pays). Aussi, lors de la traditionnelle revue du portefeuille des opérations de la Banque mondiale au Burkina Faso, qui s’est tenue le 12 mai 2015 dans la salle de conférence de Ouaga 2000, les acteurs des projets et programmes financés par la Banque au Burkina Faso ont marqué un temps d’arrêt pour identifier les contraintes et envisager des solutions pertinentes pour améliorer les performances de leur collaboration. Pour le ministre de l’Economie et des Finances, Jean Gustave Sanon, le Burkina Faso, pays confronté à tout point de vue à des défis de développement économique et social, ne peut se payer le luxe de ne pas utiliser les ressources dont il bénéficie des partenaires techniques et financiers pour atteindre les objectifs pour lesquels ces appuis ont été accordés. « S’il y a des appuis pour l’amélioration de l’éducation, il n’est pas normal que les montants ne soient pas décaissés pour l’amélioration du taux de scolarisation », a-t-il relevé. Le directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Burkina Faso, Ousmane Diagana a, pour sa part, fait remarquer que le faible taux d’exécution entraîne plusieurs conséquences dommageables dont une baisse des ressources consommables de la Banque allouées au pays. « Un retard de décaissement signifie également que les services attendus par les populations ne sont pas délivrés à temps ou pas du tout, avec tout ce qu’il y a comme conséquence sur leur vie », a-t-il ajouté. Fort heureusement, la situation globale du portefeuille du Burkina Faso peut être redressée. En effet, le ministre en charge de l’Economie s’est dit convaincu que la rencontre de Ouagadougou va déboucher sur des recommandations opérationnelles qui vont être mises en œuvre dès aujourd’hui par le Conseil des ministres. L’objectif étant que d’ici fin juin, les performances qui ont été constatées puissent être doublées à défaut d’être plus accrues. Sans présumer des recommandations qui seront formulées, le directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Burkina Faso a fait remarquer que la simplification des procédures alliée à une redevabilité sociale forte a déjà permis, dans certains pays en Afrique, une utilisation plus efficace et transparente de l’aide publique au développement.

Un partenariat en bonne santé

Le portefeuille des opérations de la Banque mondiale au Burkina Faso compte au 30 avril 2015, 16 projets nationaux. Ce portefeuille national est renforcé par six autres projets à caractère régional pour un montant d’environ 79 milliards FCFA. Les appuis de la Banque couvrent divers secteurs à savoir : le développement rural durable, les secteurs sociaux (éducation, santé, protection sociale et travail) ; les infrastructures ; l’énergie ; le secteur privé. Selon Gustave Sanon, la Banque est un partenaire fidèle et un des soutiens inconditionnels du "pays des Hommes intègres", car malgré le contexte de la Transition, elle a approuvé deux aides aux projets : le projet sectoriel eau en milieu urbain destiné à accroître la capacité de production de Ziga et celui de l'accès et la qualité de l’éducation.


Nadège YE
Rosalie ZOUNGRANA
(Stagiaire)
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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