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Politique: un Pacte républicain de citoyenneté au Burkina
Publié le mercredi 13 mai 2015  |  PANA
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© Autre presse par G.S
Nouveau code électoral : les forces vives approuvent son adoption
Samedi 25 avril 2015. Ouagadougou. Place de la révolution. Les forces vives de la nation ont organisé un meeting unitaire pour apporter leur soutien à la transition et au nouveau code électoral. Photo : Denise Auguste Barry, ministre de l`Administration territoriale et de la Sécurité




Les forces de sécurité et les forces vives de la nation burkinabè ont signé samedi, à Ouagadougou, un pacte républicain de citoyenneté pour contrer la montée de l'incivisme et la défiance de l'autorité de l’Etat dans un contexte de Transition, a appris la PANA lundi auprès des initiateurs. Le document de douze articles, ratifié par les forces de défense et de la société civile, a pour objectif de contribuer à la promotion de la citoyenneté et de pacifier les rapports entre la population et les forces de sécurité.

Le ministre en charge de la Sécurité, Denise Auguste Barry, présent à la cérémonie, a noté qu’on assistait à une montée exponentielle des actes d'incivisme et de remise en cause quotidienne de l'autorité de l'Etat.

'A titre indicatif, on ne compte plus le nombre des services de police et de gendarmerie saccagés ou pris d'assaut par des populations, pour exiger la libération d'individus interpellés pour des faits délictueux avérés, sans compter les mairies contraintes de fermer, ou les palais de justice incendiés', a-t-il déploré.

Au moins, 400 participants, provenant de toutes les composantes de la société burkinabè, ont assisté à la signature de ce document.

En fin octobre dernier, rappelle-t-on, un soulèvement populaire avait contraint le président Blaise Compaoré, arrivé au pouvoir en 1987, à la suite d’un coup d’Etat dans lequel fut tué Thomas Sankara, à démissionner et à s’exiler.

Les manifestants, majoritairement composés de jeunes, avaient saccagé et brûlé l’Assemblée nationale, où les députés devaient voter une loi qui permettait à M. Compaoré de briguer un nouveau mandat en 2015.

En fin mars dernier, environ 2.000 personnes ont participé aux 'états généraux de la justice', à l’issue desquels, un 'pacte' national instaurant la séparation stricte des pouvoirs entre exécutif et judiciaire a été signé.

Des élections présidentielle et législatives se tiendront le 11 octobre prochain pour rétablir l’ordre constitutionnel.
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