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Des journalistes formés sur le «débat politique et les émissions interactives»
Publié le lundi 11 mai 2015  |  AIB




Ouagadougou - Des journalistes burkinabè ont entamé lundi, une formation sur le «débat politique et les émissions interactives» s’est ouverte lundi à Ouagadougou, quelque jours après la suspension des émissions d’expressions directes par le Conseil supérieur de la communication, a-t-on constaté.

Initié par le projet ‘’Faso Médias’’, les stagiaires (animateur, rédacteur en chef, secrétaire de rédaction) vont pendant une douzaine de jours s’outiller les uns sur la maitrise des mécanismes du débat politique, les autres sur la gestion éditoriale de leur journal et sur les techniques de suivi de campagne politique.

« Ces thématiques sont dans la perspective des joutes électorales, une halte nécessaire pour donner toutes les chances de jouer de façon professionnelle, notre partition en tant que journalistes »a relevé la présidente de la cérémonie Danielle Bougaïré, par ailleurs Directrice générale de la Radiodiffusion télévision du Burkina.

Selon le président de l’Union nationale de l’audiovisuel libre du Faso (UNALFA) Charlemagne Abissi, à la fin de la formation, des émissions seront produites par les stagiaires, qui pourront être diffusées en synchronisation sur les radios bénéficières du projet et sur celles qui le désirent.



«Je reste persuadée que les effets de ces ateliers se feront sentir dès les semaines à venir dans le traitement de l’information politique, dans le niveau des débats et le suivi de la campagne politique» a rassuré Mme Bougairé, Directrice de la Radio télévision du Burkina.

‘’Faso Médias’’, selon M Abissi prend fin 2017 et vise le renforcement de capacité des medias à travers des programmes de formations pratiques notamment sur le traitement de l’information politique sous l’angle citoyen et la couverture des élections .

Le Conseil supérieur de la communication, évoquant jeudi des dérives dans la conduite des émissions d’expressions directes, les a suspendues pour trois mois, provoquant le courroux des défenseurs de la liberté.

La présidentielle du 11 octobre prochain, couplée aux légisaltives, devraient permettre au Burkina Faso de rétablir l’ordre constitutionnel, interrompu par le départ précipité du président Blaise Compaoré.


Agence d’information du Burkina
als/taa
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