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CDP : Eddie Komboïgo à la tête de l’ex-parti au pouvoir
Publié le lundi 11 mai 2015  |  Sidwaya
CDP
© Autre presse par G.S
CDP : Eddie Komboigo élu nouveau président
Dimanche 10 mai 2015. Ouagadougou. Palais des sports de Ouaga 2000. Eddie Komboigo a été élu président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir) au terme du 6e congrès ordinaire de 48 heures placé sous le thème "Face aux défis actuels et futurs, bâtissons un CDP en phase avec notre temps"




Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) a tenu les 9 et 10 mai 2015, à Ouagadougou, son 6e Congrès ordinaire sur le thème : « Face aux défis actuels et futurs, bâtissons un CDP en phase avec notre temps ». A l’issue des travaux, les instances dirigeantes du parti ont été renouvelées et Eddie Komboïgo a été élu président du bureau exécutif national.

Après l’insurrection populaire d’octobre 2014, l’ex-parti majoritaire, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) fait peau neuve. Le 6e congrès du parti tenu les 9 et 10 mai 2015, a accouché d’un nouveau bureau exécutif national présidé par l’homme d'affaires, Eddie Komboïgo. Agé de 51 ans et député du parlement déchu, il s’est engagé à réconcilier le CDP avec le peuple burkinabè. Le poste de 1er vice-président échoit à Achille Marie Joseph Tapsoba, suivi de Léonce Koné, 2e vice-président chargé de l’orientation politique du parti. Auparavant, les 4000 congressistes venus de toutes les provinces du pays et de l’étranger se sont penchés sur le thème : « Face aux défis actuels et futurs, bâtissons un CDP en phase avec notre temps ». La cuvette du palais des Sport qui a abrité les travaux a été prise d’assaut par une foule nombreuse. Entre vouvouzela et autres klaxons, les inconditionnels de tout âge, dans leur mobilisation, n’ont pas fait dans la dentelle, noyant parfois les interventions par leurs acclamations. Prenant la parole au nom du bureau politique national, à l’entame des travaux, le secrétaire exécutif national adjoint chargé de l’orientation politique, Naboho Kanidoua, a laissé entendre que ce 6e congrès ordinaire du CDP se tient à un moment critique de l’histoire du Burkina Faso. « En effet, notre parti a perdu le pouvoir et un processus de transition a été instauré dans les conditions que nous savons tous », a-t-il précisé. Réaffirmant son adhésion et celle de ses alliés au processus de la Transition, l’ex-parti majoritaire a déploré de «nombreux faits d’intolérance et d’exclusion » qu’il estime « contraires à l’esprit de la Charte qui le régit ». Parmi ces faits, Naboho Kanidoua a évoqué la suspension du CDP au début de la Transition, les interpellations et les arrestations de certains de ses militants «sans respect des procédures judiciaires» et surtout «la récente adoption d’une loi électorale qui exclut tous ceux qui se sont exprimés positivement pour la modification de l’article 37 de la Constitution ».

Rendez-vous
de rassemblement

Le BPN a, à l’occasion, rendu hommage aux membres du directoire mis en place au lendemain des événements d’octobre 2014. Lequel directoire était présidé par Léonce Koné. Pour lui, après ces nombreuses difficultés auxquelles le parti a été confronté, le présent congrès se veut être un rendez-vous de rassemblement des forces du parti pour relever les défis actuels et futurs. « C’est un congrès pour rassembler les forces du parti et se mobiliser face aux défis qui viennent avec la fin de la Transition, les élections présidentielle, législatives et municipales, dans un contexte où une exclusion antidémocratique a été votée par le Conseil national de la Transition dans le but explicite de nuire à la représentation du CDP sur l’échiquier électoral », a-t-il confié. «L’exclusion n’a jamais apporté de solutions meilleures, la Charte qui nous régit dans certains de ces articles a parlé d’inclusion et nous attendons qu’ils soient appliqués pour tous les filles et fils du Burkina. Parce que c’est ensemble que nous pourrons bâtir l’édifice national », a réagi sa collègue Fatou Diendiéré du parlement déchu. Elle ne cache pas son attachement au président Compaoré. «Nous avons une pensée pour le père-fondateur du CDP, le président Blaise Compaoré qui, physiquement, n’est pas parmi nous mais demeure dans nos esprits », a-t-elle dit, l’air émue. Approchée par la presse, Juliette Bonkoungou, qui avait été interpellée puis relâchée quelques heures avant l’ouverture du congrès n’a pipé mot sur les raisons de son interpellation, estimant que celles-ci doivent rester entre elle et la gendarmerie. « Je ne suis pas une citoyenne au-dessus des lois et s’il y a quelques inquiétudes en toute logique, je dois être interpellée et entendue. Mais s’il y a rien qui pèse contre moi, c’est normal qu’on me relâche », a-t-elle clamé.

Beyon Romain NEBIE
nbeyonromain@yahoo:fr
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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