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Le Quotidien N° 714 du 12/3/2013

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17 regiment de sétcurité prétsidentielle : Vite une refondation avant le chaos
Publié le mardi 12 mars 2013   |  Le Quotidien




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C’est jusqu’aux tréfonds du dégoût de la cruauté humaine qu’il faut aller chercher à comprendre l’acte barbare perpétré par le militaire du Régiment de sécurité présidentielle qui a froidement abattu de 3 balles Bernadette Tiendrebéogo, le 8 mars 2013 alors que le monde entier commémorait pour la 156e fois la journée internationale des droits de la femme. L’acte barbare imputé à Alphonse Lompo a fortement déchiré la conscience de l’humanité. Encore un élément du Régiment de sécurité présidentielle ! On a présent en mémoire le tir d’un élément du même corps de l’armée sur un homme qui aurait eu quelques disputes avec son épouse. Et on n’est loin d’épuiser la longue liste des actes de barbarie et d‘intimidations commis contre les citoyens par les éléments de ce corps militaire. Aussi, dans le triste tableau de la mémoire collective, on retient l’affaire Aicha Tassembédo, cette fille qui a été abattue par un élément du RSP pour qui elle travaillait comme fille de ménage sans oublier le tir, d’un autre élément sur le gérant du maquis ‘’Freedom’’ dans le quartier Dagnoën de Ouagadougou et on ne prétend pas épuiser la liste. Tous ces actes de barbarie ont des points communs. D’abord, les auteurs qui sont des éléments de sécurité présidentielle. Ensuite, toujours trois balles sont tirées. Et le plus souvent tous ces cas ont pour origine des questions relatives à la femme. La mission de ce corps d’élite est-elle devenue la chasse aux citoyens et les intimidations à l’encontre des honnêtes citoyens ? Comment réconcilier l’armée avec les populations alors que celles-ci continuent de subir des exactions de ceux dont les missions devraient tendre à les protéger ? Cette unité d’élite est notamment chargée d’assurer la sécurité du Président du Faso et de toute autre personne désignée par lui, ainsi que la défense des institutions républicaines. Depuis 1998, ce corps n’a plus une bonne réputation auprès des populations. C’est du reste l’image de terreur que certains éléments de ce corps militaire a malheureusement taguée dans la conscience du citoyen burkinabè. Et les mutineries de 2011 sont venues confirmées la présence de loups dans le corps. Après les mutineries qui ont foncièrement meurtri les populations burkinabè, place aux exactions isolées contre les mêmes citoyens. D’une manière ou d’une autre, l’existence de ce corps de militaires est en train d’être de plus en plus remis en cause. En réalité, le collège des sages avait bien vu le problème quand il recommandait que ce corps soit reformé en remplaçant les militaires par des gendarmes ou des policiers. Ceci répondait à une préoccupation qui est la formation intellectuelle de ce corps d’élite qui est un des corps les mieux traités. Ramant à contre-courant des recommandations du collège des sages, ce corps est maintenu et même renforcé. En effet, le jeudi 14 février 2010, 112 éléments du RSP faisaient leur sortie de promotion. Quand on a appelé des sages, les mots qu’ils font ressortir ne reviennent pas sans avoir produit leurs effets. Pendant que les recommandations sont enfouies dans les tiroirs, les mises en garde s’y trouvant, commencent à produire leurs effets. Mais enfin, si on les sortait ! Les forfaits de certains éléments RSP interviennent alors que la question des réformes de l’armée est d’actualité. Le Régiment de sécurité présidentielle est-elle en marge des réformes ? Et pourquoi ? Tout intérêt serait d’anticiper en réformant profondément ce corps d’armes avant que les populations n’usent de la rue pour imposer l’application des recommandations du collège des sages. En tout cas, les genêts aux forçats et les épris de missions spéciales et seulement spéciales, la place de Régiment de sécurité présidentielle. Avec à l’idée la paraphrase du ‘’premier coriace’’ :« un militaire sans formation est un criminel en puissance » .
La Rédaction

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