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Nouveau code électoral du Burkina : trois partis politiques affichent leur rejet
Publié le mardi 5 mai 2015  |  L`Observateur Paalga
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© Autre presse par DR
Nouveau code électoral du Burkina : trois partis politiques affichent leur rejet




Décidément, le nouveau code électoral, voté par le Conseil national de transition et promulgué par le président Kafando, a du mal à se faire oublier et surtout à se faire accepter par tous. La preuve, cette sortie à Koudougou, le dimanche 03 mai dernier, de trois partis politiques, que sont l’UNDD, le RDF et le RSR, appuyés par le CDP, qui ont affiché, au cours d’une assemblée générale, leur rejet du nouveau Code électoral qu’ils ont qualifié d’inique.


Face aux militants, sympathisants et autres, un large présidium où étaient assis, côte-à-côte, René Emile Kaboré, président du Rassemblement pour le sursaut républicain (RSR), Salvador Yaméogo président du Rassemblement des démocrates pour le Faso (RDF) et Martin Bambara, 3e vice-président de l’UNDD. Avant l’entame de l’assemblée, El Hadji Yacouba Zongo a invité l’assistance à observer une minute de silence à la mémoire des martyrs de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014.

Le secrétaire général à l’Information de l’UNDD, Adama Ouédraogo, a précisé que cette rencontre vise à informer sur l’appel pour la résistance du 9 avril 2015, appel qui fait suite à l’adoption du nouveau Code électoral. Selon Adama Ouédraogo ‘’la violence que nous avons voulue éviter a eu lieu à travers l’insurrection et le coup d’Etat les 30 et 31 octobre. Nous sommes dans un contexte de rupture de croissance économique et démocratique’’. Pour M. Ouédraogo, le nouveau Code électoral, qu’il qualifie d’apartheid, risque d’agir structurellement sur notre pays.

Le 3e vice-président de l’UNDD, Martin Bambara, faisant l’histoire du Burkina Faso jusqu’à l’insurrection d’octobre 2014, a indiqué que l’UNDD a toujours été pour la limitation du nombre de mandats, mais étant des démocrates, ils ont accepté que le peuple s’exprime via le référendum. Il a dépeint un tableau noir de la situation actuelle du pays avec plus de dix mille chômeurs engendrés par l’insurrection. Selon lui, Me Hermann Yaméogo appelle les autorités de la transition à mettre fin à l’exclusion. ‘’Dès lors qu’on est en train de légitimer l’exclusion par un texte de loi, nous disons non et appelons à la résistance’’, enchérit Salvador Yaméogo. ‘’L’Histoire du Burkina Faso a commencé à Koudougou. Son avenir peut aussi commencer à Koudougou’’, assure M. Yaméogo. Même son de cloche du côté de René Emile Kaboré quand il soutient que le nouveau code va créer un désastre.

‘’C’est une loi inique qui ne favorise pas la réconciliation’’, affirme-t-il avant de professer que c’est Dieu qui les a investis de la mission de donner l’information afin que rien n’arrive au Burkina Faso. Son intervention a ouvert la voie aux échanges avec l’assistance qui n’a, du reste, pas été avare en questions, critiques, suggestions et invectives, avec, par moments, des pics de passion.



Cyrille Zoma
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