Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Prix de la meilleure journaliste burkinabè : l’édition 2015 officiellement lancée
Publié le samedi 2 mai 2015  |  aOuaga.com
Prix
© aOuaga.com par Séni Dabo
Prix de la meilleure journaliste burkinabè : Aïssata Sankara, lauréate de 2014
Lundi 20 octobre 2014. Ouagadougou. Centre national des archives. Aïssata Sankara, rédactrice en chef de la télévision privée BF1, a remporté la 4e édition du Prix de la meilleure journaliste burkinabè, d`une valeur de 1 million de F CFA, décerné par le Centre national de presse Norbert Zongo à l`occasion de la Journée nationale de la liberté de presse. Photo : Aïssata Sankara, lauréate




L'édition 2015 du Prix de la meilleure journaliste burkinabè a été officiellement lancée le 2 mai 2015 à Ouagadougou à l'occasion des activités commémoratives de la Journée mondiale de la liberté de la presse. C'est la lauréate de l'édition 2014, Aissata Sankara de la télévision privée BF1, qui a fait le lancement ouvrant ainsi sa propre succession. Pour rappel, le prix est décerné chaque année depuis 2010 pour récompenser la journaliste qui se serait illustrée par un article de presse ou une production audiovisuelle de belle facture toutes catégories confondues. Pour la 5e édition, les oeuvres à soumettre, qu'il s'agisse d'une enquête, d'un reportage ou d'une interview en presse écrite, en radio et en télévision, doivent avoir été publiées ou diffusée entre le 3 mai 2014 et le 3 mai 2015. Chaque candidate peut déposer jusqu'à 3 oeuvres auprès du secrétariat du Centre national de presse Norbert Zongo plus tard le 30 septembre 2015. Le nom de la lauréate sera divulgué le 20 octobre prochain à l'occasion de la Journée nationale de la presse. Elle recevra son prix doté de 1 million de F CFA.
Outre le Prix de la meilleure journaliste burkinabè, un autre a été lancé le 2 mai au cours des mêmes activités commémoratives de la Journée mondiale de la liberté de presse. Il s'agit de l'édition 2015 du Prix Norbert Zongo du journalisme d'investigation. De la présentation faite par le président d'honneur de l'Association des journalistes du Burkina (AJB), Jean-Claude Méda, il ressort que ce prix, contrairement au premier, est ouvert aux journalistes professionnels africains travaillant ou collaborant avec des organes de presse écrite ou audiovisuels. Les oeuvres en compétition doivent avoir été publiées ou diffusées entre le 3 mai 2013 et le 3 mai 2015. Le dépôt se fait au Centre de presse Norbert Zongo. La date limite pour faire acte de candidature est le 30 août 2015. Le Prix Norbert Zongo du journalisme d'investigation est doté lui aussi de 1 million de F CFA et est remis chaque 2 ans à l'occasion du Festival international pour la liberté d'expression et de presse (FILEP). Cette année, ledit festival est prévu pour se tenir, en principe, en septembre prochain.
Après le lancement des prix, le président de l'AJB, Guézouma Sanogo, a livré le message du comité de pilotage du Centre national de presse Norbert Zongo à l'occasion de la Journée mondiale de la liberté de presse commémorée au Burkina sous le thème "Médias d'Etat ou de service public ? Etat des lieux et perspectives"; le thème mondial choisi par l'UNESCO est "Laissez les journalistes prospérer ! Vers une meilleure couverture de l'information, l'égalité des sexes, la sécurité à l'ère du numérique". Le message fait l'état des lieux de la liberté de la presse dans le monde et au Burkina pour faire ressortir que les journalistes font toujours l"objet de menaces diverses allant parfois jusqu'à la mort dans l'exercice de leur profession. Ainsi, l'UNESCO a déjà recensé 44 journalistes assassinés depuis le début de 2015. Au Burkina, la journée est célébrée dans un contexte de transition politique qui a suscité des espoirs de vérité et de justice en ré-ouvrant le dossier du journaliste Norbert Zongo assassiné en 1998. Toutefois, le tableau d'ensemble est peu reluisant en attendant, par exemple, l'adoption de nouvelles lois sur la presse écrite, en ligne, l'audiovisuel et la publicité.
A la suite du message, le thème national a été développe par un panel. Celui-ci était composé du professeur Serge Théophile Balima, de Jean-Baptiste Ilboudo de l'Observatoire burkinabè des médias (OBM) et de l'avocat Prosper Farama. Le vice-président du Conseil supérieur de la communication (CSC), Désiré Comboigo, a modéré les débats.

Séni DABO
Commentaires