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Burkina: Report du voyage officiel du président Kafando à Paris
Publié le jeudi 30 avril 2015  |  AIB
Transition
© aOuaga.com par A.O
Transition au Burkina : le groupe de suivi évalue à nouveau le processus
Lundi 30 mars 2015. Ouagadougou. Centre international des conférences de Ouaga 2000. Le Groupe international de suivi et d`accompagnement de la transition au Burkina Faso (GISAT-BF) tient sa 2e réunion d`évaluation du processus. Photo : Michel Kafando, président de la transition, président du Faso




Le voyage officiel du président de la Transition Michel Kafando, initialement prévu du 2 au 5 mai 2015 en France a été reporté sine die, indique un communiqué de l'ambassade du Burkina Faso à Paris parvenu mercredi à l’AIB.

Ce premier voyage officiel du Président Kafando en France est reporté ‘’pour des impératifs d'agenda de dernière minute’’, souligne le communiqué, précisant que ‘’les nouvelles dates seront diligemment communiquées quand Paris et Ouagadougou en auront convenu’’.

Michel Kafando devait rencontrer, lors de ce séjour, le président français François Hollande. Les deux chefs d’État devaient faire le point sur la Transition au Burkina Faso, qui a débuté après la chute de Blaise Compaoré, en octobre 2014 et devra s’achever par des élections présidentielles et législatives le 11 octobre prochain.

Lors d’une visite au Burkina Faso, dans le cadre d’une tournée sous régionale, la secrétaire d’Etat française au Développement et à la Francophonie Annick Girardin a rappelé que la France souhaite des élections "transparentes" et "inclusives" au Burkina Faso, où un code électoral controversé interdit aux partisans du président déchu Blaise Compaoré de participer aux prochains scrutins.

Le président Michel Kafando a promulgué le 10 avril un nouveau code électoral voté en assemblée, qui rend "inéligibles" les personnes ayant "soutenu un changement inconstitutionnel portant atteinte au principe de l’alternance politique".

Cette nouvelle loi épingle les partisans de Blaise Compaoré renversé par la rue fin octobre, alors qu’il cherchait à modifier la Constitution pour briguer un nouveau mandat en 2015.

Les partisans de l’ancien président ont fait savoir qu’ils ont saisi le Conseil constitutionnel du Burkina Faso, ainsi que la Cour de justice de la Cedeao (la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest, dont est membre le Burkina Faso), pour faire invalider cette loi.

Samedi dernier, des milliers de personnes ont manifesté dans les rues de Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, et à Bobo-Dioulasso (Ouest) en faveur de ce nouveau code électoral.

Agence d’Information du Burkina

ab-ndt/
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