Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Burkina post-insurrection : la jeunesse des Hauts-Bassins se préoccupe de son avenir
Publié le jeudi 30 avril 2015  |  aOuaga.com
Le
© aOuaga.com par Alexis Omer
Le Cadre de réflexion et d’action citoyenne (CRAC) a organisé, du 23 au 25 avril 2015 à Bobo-Dioulasso, 72 heures d`activités autour du thème "Rôle et place de la jeunesse dans le processus de création d’un Burkina nouveau"




«Rôle et place de la jeunesse dans le processus de création d’un Burkina nouveau». C’est autour de cette préoccupation que des jeunes de la région des Hauts-Bassins se sont retrouvés du 23 au 25 avril 2015. A l’initiative du Cadre de réflexion et d’action citoyenne (CRAC), ces 72 heures se voulaient un espace d’échanges et de partage d’expériences sur l’avenir de la jeunesse notamment celle de Bobo-Dioulasso après l’insurrection populaire.

En organisant ces 72 heures d’activités, les initiateurs entendent interpeller la jeunesse sur la nécessité de construire ensemble le pays après les évènements des 30 et 31 octobre 2014. « Nous les avons initiés pour permettre et accroître l’éveil de conscience de la jeunesse. Il ne faudrait pas qu’en tant que jeunes, nous laissons une personnalité ou une structure dessiner notre avenir à notre place. Nous devons être responsables et coresponsables de la gestion de notre cité», a expliqué le vice-président du Cadre de réflexion et d’action citoyenne (CRAC), Teegwendé Jean-Pierre Gargo qui a indiqué, par ailleurs, que la tenue de ces activités s’inscrit en droite ligne de la construction d’un Burkina nouveau.
Trois jours durant, du 23 au 25 avril 2015, plusieurs manifestations ont permis aux jeunes d’échanger et de partager des connaissances diverses sur la globalisation, une question qui a fait l’objet d’une projection de film à l’espace Rencontre Jeunesse Dafra dans le quartier Ouezzinville. Le lendemain, vendredi 24 avril, les organisateurs ont fait un don à l’orphelinat Den Kanu avant de plancher sur le thème de cette célébration «Rôle et place de la jeunesse dans le processus de création d’un Burkina», une préoccupation développée par un expert des questions de droits humains et de jeunesse.
La marraine des 72 heures, Joséphine Dakuyo, a salué l’initiative de cette structure qui s’inscrit, selon elle, dans la sensibilisation et la promotion des valeurs civiques. Aussi, a-t-elle souhaité l’implication des uns et des autres dans la recherche des voies et moyens pour construire la cité.

Correspondance particulière de Alexis Omer
Commentaires