Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Burkina Faso : quand le Balai citoyen interpelle Annick Girardin
Publié le mercredi 29 avril 2015  |  Jeune Afrique
Annick
© Autre presse par DR
Annick Girardin,secrétaire d’État française chargée du développement et de la francophonie.




Annick Girardin, secrétaire d’État française au Développement et à la Francophonie, a tenu à rencontrer des responsables de la société civile lors de sa visite au Burkina Faso, du 25 au 27 avril. Ces derniers n'ont pas hésité à lui faire part de leurs inquiétudes, en particulier au sujet du code électoral.

Ce lundi 27 avril, dans le cadre majestueux de la résidence de France de Ouagadougou, Annick Girardin, la secrétaire d’État française au Développement et à la Francophonie, recevait à déjeuner les responsables de la société civile burkinabè. Au premier rang desquels les militants du mouvement burkinabè le Balai citoyen. Autour d'une grande table recouverte d'une nappe blanche et de mets délicieux, face à une délégation française en costume-cravate, le chanteur Smockey, cheveux en bataille et T-shirt noir, ou encore Sam Ska le Jah et ses dreads, détonent quelque peu. Et c'est un dialogue franc qui va s'engager, loin des circonlocutions diplomatiques de circonstance.

Au cœur des préoccupations des "cibals" et "cibelles" (membres du Balai citoyen) : le code électoral excluant des élections les anciens soutiens de Blaise Compaoré, dont ils craignent qu'il soit édulcoré sous la pression de Paris. Annick Girardin le répète dès qu'elle le peut : elle veut appuyer les organisations de la société civile et les organes de la presse africaine de sorte qu'ils constituent un vrai contre-pouvoir. Mais, comme les autres représentants français, elle a répété, au cours de sa visite au Burkina Faso, y compris après son entretien avec le président Michel Kafando, qu'elle espérait des élections "transparentes et inclusives" en octobre. Et c'est, bien sûr, ce dernier qualificatif qui inquiète les militants.

Démocratie ou exclusion ?

L'entrée était à peine servie que Claude Wetta lance le débat. "Il faut faire en sorte que tous ceux qui ont soutenu le projet de Compaoré soient mis de côtés", dit le secrétaire exécutif du réseau national de la lutte anti-corruption (Ren-lac). Et Luc Marius Ibriga, le contrôleur général d'État, de l'appuyer : "La France est la première à vouloir que l'on applique la charte africaine de la démocratie. Mais quand on veut le faire au Burkina Faso, on parle d'exclusion..."

Me Guy-Hervé Kam, porte-parole du Balai citoyen, développe l'argumentaire. "L'ancien président ne serait jamais allé aussi loin sans soutiens, y compris des députés. C'était compréhensible, car ils y trouvaient leur intérêt. C'est pourquoi, désormais, il faut que ce genre d'aventure devienne un risque politique. Cela passe par des sanctions."
... suite de l'article sur Jeune Afrique

Commentaires

Dans le dossier

Société civile
Sondage
Nous suivre

Nos réseaux sociaux


Comment