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Gestion du bassin de la Volta une charte de l’eau en vue
Publié le mercredi 29 avril 2015  |  Sidwaya




L’Autorité du bassin de la Volta (ABV) organise, les 28 et 29 avril 2015 à Ouagadougou, un atelier de clôture du projet « Appui au développement des capacités de l’ABV pour la mise en œuvre d’une charte de l’eau et d’un plan directeur».

L’urbanisation et le changement climatique sont les véritables causes qui poussent l’homme a exercé des pressions sur les ressources en eau. Il est donc nécessaire de trouver un équilibre entre le développement économique et la protection des écosystèmes. Pour ce faire , les six Etats-membres de l’Autorité du bassin de la Volta(ABV) que sont le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Mali, le Benin et le Togo ont mis en place depuis 2012, un projet, dénommé « Appui au développement des capacités de l’ABV pour la mise en œuvre d’une charte de l’eau et d’un plan directeur». Les 28 et 29 avril 2015, les acteurs échangent sur les résultats obtenus du projet et peaufinent l’élaboration d’une charte de l’eau et d’un plan- directeur. Selon le directeur adjoint de l’Office international de l’eau, Christophe Brachet, il s’est agi, durant les trois ans d’exécution du projet(2012-2015), de renforcer les capacités des membres de l’ABV autour de l’élaboration du plan-directeur d’aménagement et de gestion des eaux et de la charte de l’eau du bassin. « La charte est un document juridique transfrontalier, qui permettra aux Etats- membres, de s’entendre autour des règles communes de gestion du bassin. En cas de problème, il pourrait servir pour la résolution. Elle sera ratifiée par les parlements des Etats- membres », a expliqué M. Brachet. Pour ce qui est du plan-directeur, il projette à moyen ou à long terme jusqu’à 20 ans de définir des scénarios d’aménagement, de gestion, de développement et de préservation de l’eau et des écosystèmes. « Cette collaboration consensuelle entre ces pays sur le développement des infrastructures hydrauliques peut booster le développement régional, tout en préservant les écosystèmes et les générations futures », a-t-il soutenu. Notons que le projet avait une durée de 3 ans (2012 -2015), d’un coût global de 518 000 euros, soit 339 808 000 francs CFA.


Fleur BIRBA
lafleuribiscuis@yahoo.fr
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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