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« Le président paysan » invité à redevenir paysan après le 11 octobre 2015
Publié le lundi 27 avril 2015  |  Le Quotidien
Transition
© aOuaga.com par A.O
Transition au Burkina : le groupe de suivi évalue à nouveau le processus
Lundi 30 mars 2015. Ouagadougou. Centre international des conférences de Ouaga 2000. Le Groupe international de suivi et d`accompagnement de la transition au Burkina Faso (GISAT-BF) tient sa 2e réunion d`évaluation du processus. Photo : Michel Kafando, président de la transition, président du Faso




Dans son intervention, le représentant des producteurs a rappelé au président qu’il est paysan avant d’être président, et pour cette raison, il (Seydou Ouédraogo) l’a invité à redevenir fermier après la fin de la Transition ? (Hilarité totale de la foule). « Fort heureusement, cette année, nous avons avec grande satisfaction enregistré en notre sein un ressortissant modèle de taille (producteur agricole) Excellence, vous êtes fermier éleveur de poules, de moutons, de bœuf, de porcs... Vous êtes donc ressortissant des chambres d’agriculture. Cela nous réjouit à plus d’un titre, puisque nous savons désormais qu’un agriculteur bien éclairé peut devenir président du Faso. Après la Transition, excellence, nous espérons vous retrouver parmi nous. Soyez donc la bienvenue ».

Des récipiendaires entre émotions, reconnaissances et sollicitations
Claire Rouamba, présidente de l’Association Songtaaba basée à Tanghin Dassouri, Chevalier de l’Ordre du mérite, agrafe agriculture
« Il faut que la population burkinabè puisse manger à sa faim ».
« Nous rendons grâce à Dieu pour cette distinction. Nous disons également merci aux autorités de la Transition qui ont bien voulu nous accorder des distinctions. Cette distinction, nous la dédions à tous les membres de l’Association et en particulier à nos partenaires techniques et financiers qui nous ont accompagnés dans nos différentes activités. Nous exerçons dans le domaine de l’agriculture. Egalement, nous souhaitons que les discours qui ont été prononcés ici ne soient pas juste des annonces, mais que cela soit acté. Il faut vraiment qu’on accompagne les agriculteurs pour que la population burkinabè puisse manger à sa faim ».

Kalifa Kongo, président de l’Union Namanegebzanga du groupement villageois de Tangyiri, dans le Plateau central, Chevalier de l’ordre du mérite, agrafe environnement
« Nous demandons toujours l’accompagnement du gouvernement »
« Je suis très content d’être honoré et je remercie sincèrement le ministère en charge de l’Environnement. La décoration que je viens de recevoir me réconfortera pour la poursuite de mon combat qui est celui du développement rural. Nous intervenons sur plusieurs plans, à savoir la protection des sols, la protection de l’environnement avec le reboisement, nous sommes des artisans en peinture, savonnerie et tissage. Vraiment nous demandons toujours l’accompagnement du gouvernement».

Issoumaila Sawadogo, chevalier de l’Ordre du mérite, agrafe élevage
« Cela nous permettra de redoubler d’efforts »
« Au nom de mon groupement, je manifeste ma gratitude à l’égard du président Michel Kafando. C’est vrai que nous avons bien travaillé, mais c’est grâce à lui et son gouvernement que notre mérite a été reconnu par la Nation. Nous intervenons dans le domaine de l’embauche, grâce au soutien de nos partenaires. Avec cette reconnaissance de l’Etat, cela nous permettra de redoubler d’efforts pour mieux travailler, dans les années à venir. Je remercie au passage, le directeur régional de l’élevage de Solenzo ».

Hamado Ouoba, Chevalier de l’ordre du mérite avec agrafe environnement
« Le président du Faso a reconnu nos efforts et nous sommes très fiers de lui»
« Notre travail consiste à produire du fumier organique. Ce genre de fumier contribue à fertiliser abondamment les sols. En plus de cela, nous œuvrons dans le domaine de la promotion de la jachère, parce qu’avec la démographie, nous remarquons que les surfaces cultivables demeurent insuffisantes. C’est pour cette raison que nous sensibilisons les paysans sur la nécessité de la jachère qui consiste à ne pas cultiver certaines aires pendant un temps donné. Cela fortifie les sols. Nous souhaitons, à l’ensemble du peuple burkinabè une bonne saison pluvieuse, cette année. Le président du Faso a reconnu nos efforts et nous sommes très fiers de lui ».

Propos recueillis par L.S.
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