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Fermeture de débits de boisson dans la ville de Ouagadougou : « Un maquis ne doit pas faire de bruit à partir de 23h »
Publié le lundi 27 avril 2015  |  Le Quotidien




La police municipale, dans sa mission de restauration de la tranquillité publique et du respect de la législation en matière de gestion des débits de boissons, a procédé les 21 et 22 avril 2015 à la fermeture d’un certain nombre de maquis dans la ville de Ouagadougou. Pour ce qui est des débits de boissons concernés, il s’agit du maquis « Ying-Yang », « la Bull » tous situés dans l’arrondissement 5, le «Matata plus » dans l’arrondissement 1, le « Zema » dans l’arrondissement 12 et le maquis le « Babatche » situé dans l’arrondissement 10. Comme motif, le Directeur de la police municipale, Clement Ouango a énuméré comme faits qui leur ont été reprochés la nuisance sonore, les bruits et tapages nocturnes. En plus de ceux-ci, il a également souligné le fait que les détenteurs de ces débits de boissons ne tenaient aucun document légal autorisant l’exercice de leur métier. Selon lui, c’est suite à des plaintes répétées des riverains à la police, à la mairie desdits arrondissements et à la justice contre certains et au regard de l’entêtement de ces responsables, Clément Ouango, après plusieurs descentes sur les lieux, dit avoir fait des écrits adressés aux différents Maires des arrondissements concernés en vue de la fermeture pure et simple de ces maquis portant atteinte à la quiétude des populations. A l’entendre, les Maires ayant constaté ces situations et ces faits ont en un premier temps adressé aux différents gérants, des notifications de fermeture. « La notification de fermeture adressée au différents propriétaire desdits débits de boissons sous ordre des Maires d’arrondissement date respectivement du 29 janvier 2015 pour le maquis « Ying Yang », le 14 février 2015 pour le maquis la « Bull », le 14 novembre 2014 pour le « Matata plus », le 28 octobre 2014 pour celui du maquis « Zema » et le 10 novembre 2014 pour le « Babatche » », nous a-t-on révélé. Dans la même logique et à titre illustratif témoignant la défiance des autorités municipales, le Directeur Ouango ajoute : « Pour le seul cas du maquis le « Babatche », nous avons reçu en 2014, 32 plaintes ce qui équivaut à 32 descente des agents de la police municipale pour des interpellations et des sensibilisations dans la gestion du maquis ». Chose, pour le Directeur, qui n’a pas été respecté par les détenteurs de ces débits de boissons, obligeant les agents de la police municipale, avec l’appui de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS), en vue de prévenir d’éventuels désagréments, à passer à l’acte de fermeture. « Nous n’avons qu’une vingtaine d’agents pour exécuter ces missions. Nous manquons de personnel et comme nous travaillons en collaboration avec la police nationale, c’est pourquoi nous avons fait appel à la CRS pour nous appuyer », justifie-t-il. Les fermetures ont été effectuées et soldées par la saisie des matériels des débits incriminés. « Depuis notre passage jusqu’à l’heure où nous échangeons, aucun d’entre eux n’a osé ouvrir son maquis. Pour que les détenteurs de ces débits de boissons puissent reprendre leurs activités, il va falloir qu’ils se mettent en règle vis-à-vis de la loi et nous allons exiger des Maires que ceux-ci signent des engagements avant d’exercer leur métiers », déclare Clement Ouango. Au cours des échanges avec la presse, le Directeur de la police municipale a soutenu que dans la ville de Ouagadougou, il a été dénombré près de 6 mille débits de boissons et plus de 90% d’entre eux fonctionnent dans l’illégalité. A la question de savoir si tous les maquis de la ville sont concernés par l’opération, le Directeur de la police municipale a indiqué que tous ceux qui feront l’objet de plainte récurrente, après constatations des faits, se verront fermer. Au terme de l’entretien avec les hommes des médias, le Directeur a invité les détenteurs des débits de boissons au respect de la vie du voisinage et à la conformation aux textes qui régissent le fonctionnement des débits de boisson au Burkina Faso. « J’appelle tous les détenteurs de maquis à aller vers les mairies de leur arrondissement pour demander l’autorisation avant d’ouvrir leur débit de boisson. Et surtout, respecter la vie des voisins en ne faisant pas de bruit à partir de 23 heures dans leur maquis », a-t-il lancé 1

Par Lawakila Rodrigue KABARI
(Stagiaire)
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