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Le Pays N° 5312 du 7/3/2013

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A’SALFO du groupe Magic systeme : « Réconcilier le groupe Yeleen est plus qu’une mission pour moi »
Publié le lundi 11 mars 2013   |  Le Pays


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© Autre presse par DR
le groupe ivoirien Magic Système


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Le Festival des musiques urbaines d’Anoumambo (FEMUA), sa relation avec le couple Ouattara, la séparation du groupe musical Yeleen, ce sont là, entre autres, les sujets abordés dans cette interview que le leader du groupe MAGIC SYSTEM A’Salfo a bien voulu nous accorder. Un entretien réalisé le 2 mars dernier à Ouagadougou lors du passage du groupe, invité pour clore la 23e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO).

Le Pays : Qu’est-ce que cela vous fait d’être le groupe invité pour la clôture d’un grand festival comme le FESPACO ?

Salif Traoré : Cela a été un grand honneur pour nous de jouer à la clôture de la 23e édition du FESPACO. Quand on est un groupe africain et qu’on est sollicité pour clore le plus grand festival des films africains et l’un des plus grands au monde, cela ne peut que nous procurer de la satisfaction. Nous avons été très honorés et nous avons pris beaucoup de plaisir à communier avec les festivaliers au stade du 4- Août.

Etait-ce votre première fois de vous produire au FESPACO ?

Oui pour le FESPACO. Mais ce n’est pas notre première fois de donner un spectacle au Burkina Faso. Au stade du 4-Août, là où s’est déroulée la cérémonie de clôture, nous y avons joué plusieurs fois.

Le 20 février dernier, vous avez lancé en Côte d’Ivoire, la 6e édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumambo (FEMUA). C’est quoi le FEMUA ?

Le FEMUA, c’est un festival qui a été créé à l’initiative du groupe MAGIC SYSTEM pour témoigner sa reconnaissance à un village qui l’a soutenu, à savoir le village d’Anoumambo. C’est une façon pour nous d’apporter notre pierre au développement du pays et le bien-être des populations, pas seulement celles d’Anoumambo. Nous organisons donc le festival avec un volet social très fort pour le bonheur des plus démunis.

Quelles sont les têtes d’affiches de la prochaine édition qui se déroulera du 11 au 14 avril ?

Le FEMUA a toujours eu une programmation panafricaine. Cette année, nous aurons, entre autres : JB Mpiana de la RDC, Oumou Sangaré du Mali, San Fan Thomas du Cameroun, Alif Naaba du Burkina Faso, Charly Yapo l’Ivoiro-Canadien, la Fouine de la France, la lauréate des Grammy Awards Dobet Gnahoré qui est ivoirienne d’origine, et la sénégalaise Viviane Ndour (devenue Chidid il y a peu). A ces artistes, s’ajouteront cinq nationaux dont le groupe Les Patrons, Bebi Philip, Dj Mix, Sothéca, Les Marabouts d’Afrique. C’est donc une pléiade d’artistes de plusieurs horizons qui donneront des spectacles au FEMUA de cette année qui se déroulera effectivement du 11 au 14 avril dans les communes d’ Anoumambo et d’Abobo. C’est une programmation panafricaine qui parle d’intégration.

Oui mais parmi les artistes que vous avez cités, il n’y a pas un seul de l’Afrique du nord. Et si je me rappelle bien depuis que le FEMUA a débuté, il n’y a jamais eu un artiste de cette partie du continent au festival. Pourquoi ? Puisque vous parlez de programmation panafricaine.

Vous savez, le FEMUA est un festival qui est très jeune donc nous allons petit à petit. C’est vrai qu’en cinq éditions un artiste de l’Afrique du Nord ne s’y est pas encore produit mais cela ne veut pas dire que nous les excluons. Il y a même des pays qui sont proches de la Côte d’Ivoire et qui participeront pour leur première fois cette année. Je veux parler du Mali dont un artiste n’a pas encore donné un spectacle au festival si ce n’est cette année avec Oumou Sangaré. Comme je vous l’ai déjà dit un peu plus haut, c’est une histoire de programmation et nous allons y penser pour les prochaines éditions. Si nous avons pu inviter des artistes de la France, du Canada et de la Belgique, ce n’est pas ceux qui sont en Algérie, au Maroc ou en Tunisie, qui sont plus proches de la Côte d’Ivoire, qu’on ne pourra pas inviter.

A la 5e édition, vous aviez prévu des ateliers de formations pour les artistes, des rencontres professionnelles qui, finalement n’ont pas pu se tenir. Pourquoi ?

Vous savez, les ateliers et les rencontres professionnelles dont vous parlez sont gérés par les services techniques du ministère de la Culture. Ce sont eux qui peuvent les mettre en place. Le FEMUA est un plateau qui permet aux artistes de pouvoir s’exprimer et j’ai trouvé bon d’associer ces activités pour apporter un plus à la chose. L’année passée, ces activités n’ont pas pu se tenir et je pense que c’est à cause d’un dysfonctionnement des différentes structures qui devaient nous donner un coup de main. Cette année, nous sommes encore là-dessus. Je ne maîtrise que l’aspect musical du festival. C’est la seule activité dans laquelle je peux prendre un engagement. Mais avec nos collaborateurs, nous verrons si cette année nous allons pouvoir associer ces activités. Nous sommes, en outre, en train de lutter pour avoir un village artisanal pour permettre aux jeunes artisans de venir exposer leurs œuvres.

Ce qui est certain, ce sont les trois nuits de concerts ?

Oui. Ce sont des concerts qui auront lieu les 12 et 13 avril à Anoumambo et le 14 à Abobo

L’édition de 2013 a été également lancée en France ?

Oui. Le lancement en France a été fait le 31 janvier pour la presse internationale qui suit de très près le festival.

Si ce festival connaît un tel succès, est-ce grâce à la notoriété de MAGIC SYSTEM ?

Je dirai que ce n’est pas forcément à cause de nous. C’est effectivement un festival qui ne peut pas se défaire de MAGIC SYSTEM mais je pense que le succès est plutôt dû au sérieux avec lequel nous l’organisons. En moins de rien, tout est gratuit à cet évènement sauf la logistique et les artistes. Je crois que les partenaires ne s’associent pas forcément à l’image de MAGIC SYSTEM mais à des œuvres sociales et aussi au sérieux et au dynamisme que nous mettons dans ce festival. Je connais des agences à qui, si on leur donnait ce festival, elles échoueront. Nous avons la hargne, la volonté, le sérieux, et je crois que c’est tout cela qui fait que les partenaires nous accompagnent depuis la première édition.

Parlons maintenant de politique. Nombr

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