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Burkina: plus de 600 soldats radiés sous Compaoré demandent leur réintégration
Publié le samedi 25 avril 2015  |  AFP
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© aOuaga.com par A.O
Forces armées nationales : la Grande muette souffle ses 53 bougies
Vendredi 1er novembre 2013. Ouagadougou. Les forces armées nationales ont célébré leur 53e anniversaire par une cérémonie de décorations et de défilé présidé par le chef de l`Etat, chef suprême des armées, ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants




Ouagadougou - Plus de 600 soldats radiés en 2011 de l’armée du Burkina Faso pour leur participation à des mutineries ont demandé vendredi, par la voix de leur porte-parole, à être réintégrés par le gouvernement installé après la chute de Blaise Compaoré fin 2014.

"Nous demandons au gouvernement et aux autorités militaires de nous rappeler à nos postes respectifs", a lancé le porte-parole de ces ex-militaires, Hervé Tapsoba, lors d’une conférence de presse, dénonçant des "punitions unilatérales".

De mars à juin 2011, la quasi-totalité des casernes, y compris le Régiment de sécurité présidentielle (RSP), la garde prétorienne du président Blaise Compaoré, s’étaient soulevées, ébranlant son régime.

M. Compaoré, finalement chassé par la rue en octobre 2014 après 27 ans de règne, avait réussi à l’époque des mutineries de 2011 à reprendre la main en changeant son gouvernement et les différents chefs militaires et en matant les derniers mutins à Bobo Dioulasso, la deuxième ville du pays.

"Aucun des militaires radiés n’a été notifié sur les faits qui ont provoqué la résiliation du contrat", a affirmé M. Tapsoba, soulignant que les ex-mutins faisaient "confiance" au gouvernement de transition.

L’armée burkinabè, qui compte quelque 12.000 hommes, a connu des turbulences après la chute de l’ancien président.

Début février, le RSP avait provoqué une brève crise politique en exigeant la démission du Premier ministre, le lieutenant-colonel Isaac Zida, également numéro 2 de ce régiment, dont il avait demandé publiquement la dissolution "pure et simple".

La garde présidentielle avait rapidement renoncé à cette exigence, contre la promesse de sa non-dissolution.

Les autorités intérimaires, dirigées par le président Michel Kafando et le Premier ministre Issac Zida, doivent rendre le pouvoir à l’issue d’une élection présidentielle prévue le 11 octobre.

roh/pid/tmo
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