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Programme de développement stratégique de l’éducation de base: l’aide-mémoire adopté et signé
Publié le vendredi 24 avril 2015  |  Le Quotidien




Placés sous la coordination du ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation et de l’ambassade du Canada, les travaux de la troisième mission conjointe de suivi du Programme de développement stratégique de l’Education de base (PDSEB), se sont achevés le jeudi 23 avril 2015, à Ouagadougou. Cette cérémonie de clôture a été marquée par l’adoption et la signature de l’aide-mémoire.
Les travaux de la troisième mission conjointe de suivi du Programme de développement stratégique de l’éducation de base (PDSEB) ont débuté par un atelier qui s’est tenu, du 7 au 10 avril 2015. Ils se sont achevés, le 23 avril 2015, par l’adoption et la signature de l’aide-mémoire, à Ouagadougou. Cette troisième mission visait à réaliser un suivi de la performance du sous-secteur de l’éducation de base au titre de l’année 2014, à présenter le bilan physique et financier des activités, à apprécier les résultats obtenus en lien avec les cibles, à disposer d’un aide-mémoire et à formuler des orientations et des recommandations pour une mise en œuvre efficiente du plan d’actions de 2015. La troisième mission a permis de faire plusieurs recommandations à l’endroit des partenaires techniques et financiers. Il s’agit, notamment du développement de l’accès à l’éducation de base formelle, de l’amélioration de la qualité de l’éducation de base formelle, du développement de l’éducation non formelle, du pilotage de l’éducation de base, de la gestion financière et de l’allocation des ressources. Le chef des partenaires techniques et financiers, Roberts Ivan, s’est dit satisfait des résultats. Ces résultats, faut-il le rappeler, concernent la progression en 2014 des taux bruts d’accès et de scolarisation, au préscolaire, au primaire et au post-primaire. Ils concernent également la diminution du taux de redoublement au primaire et aux post-primaires, l’amélioration du taux de promotion au post-primaire ainsi que tous les indicateurs de scolarisation des filles et la non atteinte de la cible des indicateurs de l’éducation non formelle. Malgré les résultats jugés satisfaisants, Roberts Ivan a, cependant, soulevé quelques insuffisances. En effet, il a retenu que la plupart des cibles retenues pour l’année 2014 n’ont pu être atteintes. «De l’état de mise en œuvre des 20 recommandations de la 2e MCS, on retient que 12 sont réalisées, soit un taux d’exécution de 60% contre 35% l’an dernier », a-t-il fait remarquer.

Les défis à relever pour 2015

En ce qui concerne les défis, Roberts Ivan en a relevé plusieurs. Ces défis portent, notamment sur la capacité de livraison d’infrastructures scolaires de qualité en nombre suffisant dans les délais requis (en particulier pour le post-primaire), l’amélioration de la gestion financière et la passation de marchés pour une utilisation efficace et efficiente des ressources mises à la disposition du sous-secteur de l’éducation. En termes de défis, il a également relevé la poursuite de la réforme curriculaire dans le domaine de l’éducation pour améliorer la qualité des enseignements et des apprentissages. Pour y parvenir, la meilleure méthode est de réaliser les activités à temps, selon Roberts Ivan. Le ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Samadou Coulibaly, a, quant à lui, reconnu le faible niveau de réalisation des infrastructures éducatives. C’est pourquoi, il a promis que le MENA poursuivra les discussions avec le ministère en charge des Finances en vue de trouver un mécanisme efficace pour résoudre ce problème. « Dans la même optique, des alternatives telles que l’utilisation des tentes seront expérimentées pour parer provisoirement au manque d’infrastructures et pour faire face à la rentrée prochaine qui s’annonce préoccupante. Enfin, le programme socio-économique d’urgence de la Transition, avec la réalisation de 75 complexes éducatifs, à régler partiellement le manque d’infrastructures, en attendant que des solutions durables soient trouvées», a-t-il promis. Pour finir, Samadou Coulibaly a, au nom du gouvernement et de tous les acteurs éducatifs, exprimé sa gratitude à l’endroit de tous les partenaires techniques et financiers pour leur accompagnement.
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