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18e édition de la Journée nationale du paysan
Publié le vendredi 24 avril 2015  |  Sidwaya
17e
© aOuaga.com par A.O
17e JNP : le chef de l`Etat et les producteurs à bâtons rompus
Samedi 12 avril 2014. Fada N`Gourma. Le chef de l`Etat Blaise Compaoré a échangé avec les producteurs présents à la 17e Journée nationale du paysan (JNP)




La 18e édition de la Journée nationale du paysan (JNP), qui se tient, du 23 au 25 avril 2015 à Dédougou, a ouvert ses portes, le jeudi 23 avril 2015, par un forum national des producteurs. Cette année, les réflexions ont porté sur le thème : «Accroître la productivité des exploitations agricoles familiales pour l’atteinte de la souveraineté alimentaire au Burkina Faso».

La salle polyvalente de Dédougou a connu une grande effervescence dans la matinée du jeudi 23 avril 2015. Environ 1500 paysans et d’autres acteurs du monde rural en provenance des 45 provinces du Burkina Faso y ont convergé pour l’ouverture de la 18e édition de la Journée nationale du paysan (JNP). La présente édition réfléchit aux actions à mener pour accroître la productivité des exploitations agricoles familiales afin d’atteindre la souveraineté alimentaire au Burkina Faso. C’est ainsi que les travaux ont démarré jeudi 23 avril 2015 par un forum sur le thème de la journée. Il s’est agi pour les participants d’analyser les problèmes qui minent la productivité des exploitations agricoles familiales et de dégager des solutions et des recommandations réalistes qui seront proposées au gouvernement pour lever les entraves. Du reste, les engagements qui seront pris par les autorités et les paysans seront suivis par les différentes parties pour leur mise en œuvre effective avant la 19e JNP. Pour le président de la Confédération paysanne du Faso (CPF), Bassiaka Dao, la performance des exploitations agricoles familiales passe par l’élaboration de politiques agricoles qui répondent aux attentes des différents acteurs et qui corrigent les externalités. Il a souligné que 86% de la population burkinabè vit des métiers agricoles. «Cependant, notre agriculture souffre de beaucoup de maux notamment les changements climatiques, la non adoption des semences améliorées, l’insuffisance d’intrants chimiques et de fumure organique, l’absence de marché et de transformation des produits agricoles », a-t-il soutenu. Et d’ajouter : « C’est la résolution de tous ces problèmes qui permettra au Burkina Faso d’atteindre la souveraineté alimentaire en passant d’abord par la sécurité alimentaire ». Le ministre en charge de l’agriculture et de la sécurité alimentaire, François Lompo, lui, a soutenu que les exploitations agricoles familiales contribuent pour 34% au Produit intérieur brut (PIB) du «pays des Hommes intègres».

Innover pour accroître la productivité agricole

«Malgré son importance, l’exploitation agricole familiale reste fragile, tributaire des aléas climatiques. Or, le développement de l’agriculture familiale est l’une des solutions au problème de l’insécurité alimentaire, de la malnutrition et de la pauvreté », a-t-il appuyé pour justifier le choix du thème de la présente JNP. Et pour un développement durable du Burkina Faso, le ministre Lompo a avancé que les exploitations familiales doivent s’ouvrir à l’innovation. Pour ce faire, le gouvernement de Transition a, à l’en croire, donné une place de choix au développement rural dans son agenda d’urgence. « Les interventions sont axées essentiellement sur la promotion de l’utilisation des intrants et des équipements agricoles, des technologies innovantes d’irrigation, l’entreprenariat agricole, l’élaboration et la mise en œuvre d’une loi d’orientation agro-sylvo-pastorale qui reconnait le métier d’agriculteur », a-t-il certifié. Il a en plus affirmé que l’innovation nécessite des conditions macroéconomiques stables, des régimes juridiques et règlementaires transparents, la garantie des droits de propriété, des outils de gestion des risques agricoles et la bonne gouvernance. « Nous nous attelons à réunir ces conditions pour que notre agriculture familiale soit un moyen de stimulation des économies locales », a-t-il rassuré. Le gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun, Sannoubomé Justin Somé s’est réjoui de la tenue de la JNP dans sa région. Pour lui, l’atteinte de la souveraineté alimentaire nécessite des réflexions sur le type d’agriculture à promouvoir pour y parvenir. Il a donc invité tous les participants à des débats francs et constructifs pendant la JNP pour aboutir à des solutions idoines aux problèmes de l’agriculture burkinabè et des autres activités du secteur rural.

Eliane SOME


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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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