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Réussite de la Transition politique
Publié le vendredi 24 avril 2015  |  Sidwaya
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© Autre presse par Roger Nana
Les pays membres de l’Agence intergouvernementale panafricaine eau et assainissement pour l’Afrique (EAA) ex-CREPA (Centre régional de l`eau potable pour l`Afrique) ont tenu un conseil des ministres extraordinaires le 23 février 2015 à Ouagadougou




Les Médiateurs de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) ont rencontré, le mercredi 22 avril 2015, à Ouagadougou, les Forces de défense et de sécurité(FDS). Les échanges ont porté sur la contribution de celles-ci dans le processus de la transition en cours au Burkina Faso.


L’Association des Médiateurs des pays membres de l’Union économique et monétaire ouest africaine (AMP-UEMOA), conformément à sa déclaration en date du 10 avril dernier, est disposée à apporter sa contribution au déroulement d’élections apaisées dans l’espace UEMOA par l’écoute, l’offre de dialogue ou de médiation entre les parties. Ainsi, après leurs rencontres la veille avec les organisations syndicales, politiques et celles de la société civile, ils ont rencontré, le mercredi 22 avril 2015 à Ouagadougou, les professionnels et promoteurs de média et les Forces de défense et de sécurité (FDS). Rappelant l’importance des FDS dans le processus de réconciliation nationale et de sauvegarde de la paix, le Médiateur du Faso, Alima Déborah Traoré, s’est adressée à celles-ci en ces termes : «Nul doute, que dans cette quête de la paix, les forces de défense et de sécurité que vous constituez sont un maillon décisif de la chaîne». Pour preuve, a-t-elle expliqué, c’est le patriotisme des FDS qui a épargné le Burkina Faso d’une véritable catastrophe lors de l’insurrection populaire d’octobre 2014. Tout en remerciant les «patriotes» pour leur action salutaire, Mme Traoré a exhorté ceux-ci à rester dans la même dynamique en vue de la sauvegarde de la paix sociale. Prenant la parole au nom des FDS, le Chef d’Etat-major général des armées (CEMGA), le général de brigade, Pingrénoma Zagré a indiqué que le devoir ou le credo des FDS est d’être au service de la République pour garantir la sécurité, une condition fondamentale pour asseoir les bases d’une paix durable. «Ainsi, nous réitérons donc notre accompagnement aux Médiateurs de l’UEMOA pour la préservation de la paix, de la sécurité et de la stabilité au Burkina Faso», a rassuré général Zagré avant le début du huis clos avec les différentes parties qui a duré une quarantaine de minutes. Le discours des Forces de défense et de sécurité (FDS), au sortir du conclave, n’a pas varié d’un iota. Du moins à écouter leur porte-voix, le général Zagré : «Cette rencontre a été l’occasion de réaffirmer à la fois notre vocation première qui est d’être au service de la nation et nos valeurs qui consistent à avoir en tout lieu un comportement qui préserve et sauvegarde l’unité nationale». Comment ce gage de bonne volonté va-t-il se manifester sur le terrain ? Selon le CEMGA, les Forces de défense et de sécurité (FDS), constantes en elles-mêmes et conscientes de leur responsabilité, continueront à œuvrer sur le terrain par le renforcement des capacités de ses hommes et la prise en compte des valeurs éthiques qui caractérisent les FDS. Toute chose, a-t-il ajouté, qui contribuera à la sécurisation du "pays des Hommes intègres" et au succès du processus de la transition en cours. Avant de s’engouffrer dans la salle de conférences pour le second conclave avec les responsables des média privés et publics, le Médiateur du Faso, Alima Déborah Traoré a souligné que la rencontre avec les forces de défense et de sécurité a été une «tribune du donner et du recevoir».

Une presse vigilante

La rencontre a ensuite pris son cours normal. De l’avis de Mme Traoré, les médias burkinabè se sont, dans leur ensemble, illustrés de manière significative au cours de la période pré-transitionnelle. La presse burkinabè, a-t-elle étayé, a professionnellement joué sa partition en relatant les événements avec objectivité. C’est pourquoi, elle a ajouté que : «cette réunion de ce matin est avant tout une démarche de soutien et d’encouragements aux hommes et femmes des média du Burkina Faso». Car, il n’y a pas, à l’en croire, de bonne gouvernance dans un Etat de droit sans une presse libre, attentive et vigilante. Pour le représentant des professionnels et promoteurs des médias, Jean-Baptiste Ilboudo, les différentes composantes de l’espace médiatique burkinabè sont bien conscientes du rôle qu’elles sont amenées à jouer durant «cette période névralgique» de l’histoire du Burkina Faso. En témoigne,a-t-il illustré, les conférences, les séminaires sur le traitement de l’information en période de crise et les dangers entourant les projets de création du Sénat et de modification de l’article 37 initiés par le Conseil supérieur de la Communication, l’Observatoire burkinabè des médias, le Centre national de presse Norbert-Zongo,etc. «C’est donc vous dire que nous avons pris la pleine mesure de la gravité de la situation depuis 2011», a-t-il affirmé. Soyez rassurés, s’est-il adressé aux Médiateurs, que votre message de paix a été entendu. «Il sera répercuté à l’ensemble du corps des journalistes», a-t-il promis. Au cours du second huis clos, les Médiateurs, aux dires de Jean-Baptiste Ilboudo, ont mis l’accent sur la cohésion sociale et l’ouverture de l’espace de dialogue à toutes les composantes de la population sans distinction aucune dans les différents espaces médiatiques de la place.

Aubin W. NANA
Céphora GUIRO
(Stagiaire)
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