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Banfora : le MPP porte plainte contre la CECI pour « enrôlement nocturne»
Publié le jeudi 23 avril 2015  |  AIB
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© aOuaga.com par G.S
Projet de révision de la Constitution : l`opposition à nouveau dans la rue le 28 octobre
Mercredi 22 octobre 2014. Ouagadougou. L`opposition regroupée autour du chef de file a animé une conférence de presse pour annoncer l`organisation d`une journée nationale de protestation, le 28 octobre 2014, contre le projet de loi portant modification de la Constitution introduit à l`Assemblée nationale par le gouvernement. Photo : Roch Marc Christian Kaboré, président du MPP




Le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) a porté plainte contre la Commission électorale communale indépendante (CECI) de la ville de Banfora (Ouest), pour « enrôlement nocturne », a appris jeudi de sources concordantes, un correspondant de l’AIB.

Selon les mêmes sources, le samedi 18 avril, des militants de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) seraient venus de Ouagadougou, à bord de deux cars, afin de se faire enrôler à Toumousséni (une commune de Banfora) entre 19 h et 22 h (locale).

Le MPP a, de ce fait, demandé l’annulation des dits enrôlements ainsi que l’ouverture d’une enquête pour restituer les responsabilités, a ajouté la source.

Mi-mars, deux agents d’enrôlement biométrique, soupçonnés de délivrer concomitamment des cartes d’électeur et des logos d’un parti politique, ont été interpellés à Yako (Nord, 100 km), puis relâchés dans l’attente d’une éventuelle poursuite judiciaire.

Une militante du Mouvement du peuple pour le progrès avait également été arrêtée puis relâchée à Ouahigouya (180 km, Nord), pour avoir frauduleusement inscrit des mineurs sur les listes électorales.

Le Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) Me Barthélémy Kéré avait condamné ces actes rappelant que de tels agissements sont ‘’formellement interdits’’, soulignant que sa structure engagera les voies de droit nécessaires contre tout agent ou superviseur qui se rendrait coupable d’activisme politique.

Il avait alors rassuré les acteurs du processus électoral notamment les partis et formations politiques quant à sa ‘’ferme volonté de conduire le processus électoral dans la légalité, la neutralité, l’impartialité, la transparence et le professionnalisme’’.

Agence d’Information du Burkina
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