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Commission pour la réconciliation nationale
Publié le jeudi 23 avril 2015  |  Sidwaya
Réconciliation
© aOuaga.com par A.O
Réconciliation nationale : la commission expose ses missions
Samedi 21 mars 2015. Ouagadougou. Centre international des conférences de Ouaga 2000. La Commission de la réconciliation nationale et des réformes (CRNR) a animé sa toute première conférence de presse pour présenter ses missions




La Commission de réconciliation nationale et des réformes (CRNR) a rencontré successivement, le mercredi 22 avril 2015 à Ouagadougou, les délégations de l’ex-opposition, et de l’ex-majorité. Cette dernière a refusé de prendre part aux travaux du CRNR.

La Commission pour la réconciliation nationale et des réformes (CRNR) se veut être l’instance de réconciliation, de renforcement de la cohésion sociale post insurrectionnelle. La commission a donc initié une série d’activités et les concertations avec les forces vives de la nation y font partie. La commission a rencontré une délégation des partis politiques de l’ex-opposition, le mercredi 22 avril 2015 à Ouagadougou. L’ex-opposition avec à sa tête, la présidente du Parti pour le développement et le changement (PDC), Saran Séré Sérémé a échangé avec la CRNR. « Le peuple attend des propositions idoines afin que justice soit faite dans le cadre de la réconciliation nationale et de la paix. Cela nous permettra d’aller vers des élections démocratiques apaisées », a-t-elle déclaré à l’issue des échanges. Saran Séré Sérémé a également insisté sur la nécessité d’avoir des rapports à mi-parcours. Afin que l’on puisse tenir compte des propositions du CRNR pendant la Transition, et non d’attendre le rapport global qui serait peut-être à la fin de la Transition. Mme Séré a ajouté que les partis politiques attendent tous, les propositions de réformes constitutionnelles et celles de tolérance, de paix qui permettront au Burkina Faso d’aller de l’avant. « Peut-être nous n’aurions même pas besoin de la commission si ces programmes avaient réellement été mis en œuvre. La commission doit donc faire une reprise de ce qui n’a pas été mis en œuvre », a-t-elle souhaité. En ce qui concerne le rôle que doit jouer les partis politiques dans les travaux du CRNR, la présidente du PDC a dit que des fiches leur ont été remises et que chaque parti politique est invité à envoyer ses propositions. A la suite de la délégation de l’ex-opposition, la commission en charge de la réconciliation nationale a reçu une délégation de l’ex-majorité. La porte-parole de ce groupe, Juliette Bonkoungou a laissé entendre à sa sortie d’audience que leur présence est synonyme de respect envers la CRNR. Mais que l’ex-majorité ne participera pas aux travaux de la commission. « Nous tenons à leur dire de vive voix que compte tenu du nouveau code électoral excluant certaines personnes à la compétion électorale, des arrestations de certains de nos membres, nous ne prendrons pas part aux travaux du CRNR puisqu’on nous a condamnés avant même de nous entendre », a-t-elle déclaré. Elle a aussi précisé qu’elle parle au nom du Congrès pour la démocratie et le progès (CDP), du Front républicain, l’Alliance pour la fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA), de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA), et le Burkina Nouveau. Le président de la CRNR, Monseigneur Paul Ouédraogo, après concertation avec ces deux regroupements a affirmé que l’objectif de ces rencontres était de présenter les méthodes de travail de la commission. Cette méthode consiste à faire l’état des lieux, c’est-à-dire prendre en compte les préoccupations des uns et des autres. Et aussi consulter le plus grand nombre de Burkinabè. A la question de savoir comment la CRNR compte s’y prendre au vu du refus de l’ex majorité de prendre part aux travaux, Mgr a dit: « Nous avons pris note et nous allons y réfléchir. Une commission de réconciliation, part du principe qu’il y a des difficultés et il faut trouver des moyens pour les résoudre», a-t-il répondu.

J. Benjamine KABORE
(Stagiaire)
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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