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27 000 litres d’huile frelatée:une belle prise des pandores à Bobo-Dioulasso
Publié le mardi 21 avril 2015  |  AIB




Les services de la gendarmerie nationale ont présenté à la presse, une saisie de 27000 litres d’huile frelatée, mardi 21 avril 2015 à Bobo-Dioulasso. Une belle prise des pandores, rendue possible grâce à la dénonciation d’un citoyen.

912 bidons de 20 litres, 45 fûts de 200 litres, des fûts à ciel ouvert, ce sont environ 27 000 litres d’huile frelatée extraite avec une substance nocive comme la soude caustique, qui ont été saisis par les services de la gendarmerie au secteur 20 de Bobo-Dioulasso. La présentation à la presse locale de cette belle prise, est intervenue le mardi 21 avril 2015 au camp Kuinima en présence du directeur régional de l’industrie, du commerce et de l’artisanat des Hauts-Bassins, Wilfried Rouamba. Pour le commandant de compagnie, Fidèle Zongo, cette opération a été possible grâce à la collaboration de la population. Ses services, a-t-il dit, «ont réussi à mettre la main sur des individus qui produisent et commercialisent de l’huile impropre à la consommation au mépris des règlements en vigueur». Selon M. Zongo, ces individus achètent l’huile brute avec une société de la place et ils «la chauffe pour extraire une huile après y avoir ajouté de la soude caustique». Et de poursuivre que cette huile extraite est conditionnée dans des bidons de 20 litres qu’ils stockent dans des magasins et des domiciles avant son écoulement sur le marché dans la ville de Bobo-Dioulasso et ses environs. Avec les hommes de médias, les gendarmes ont lancé un appel à témoins pour dénoncer les acteurs de ces activités illégales qui mettent sur le marché des produits impropres à la consommation. Pour le directeur régional du commerce, ceux qui savent qu’ils sont dans l’illégalité, travaillent nuitamment pour dissimuler leurs pratiques malsaines. Conduits par les pandores sur les installations, les hommes de médias ont pu toucher du doigt l’insalubrité des lieux caractérisée par un manque criard d’hygiène. « Ce sont des marchands de la mort si c’est ici qu’est fabriquée cette huile depuis maintenant deux ans et mise sur le marché», n’a pu s’empêcher de dire un confrère sans doute excédé de la découverte dégoutante.

Moussa CONGO
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