Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article



 Titrologie



Sidwaya N° 7371 du 7/3/2013

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie

  Sondage



 Autres articles


Comment

Économie

Délestages : Il va falloir patienter jusqu’en avril
Publié le lundi 11 mars 2013   |  Sidwaya


Siengui
© Sidwaya par DR
Siengui Apollinaire Ki directeur général de la Société nationale burkinabè d’Electricité(SONABEL)


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Le directeur général de la Société nationale burkinabè d’Electricité(SONABEL), Siengui Apollinaire Ki en compagnie de ses plus proches collaborateurs a animé un point de presse le samedi 09 mars 2013 à Ouagadougou. L’occasion pour lui de donner des informations sur les délestages récurrents ces derniers temps et de révéler les dispositions prises pour ramener la situation à la normale.

Le 04 mars 2013, La Société nationale burkinabè d’Electricité(SONABEL) faisait savoir qu’un incident technique survenu sur la ligne d’interconnexion Bobo/Ouaga a rendu indisponible l’énergie en provenance de la Côte d’Ivoire pendant une journée et demie. Nombreux sont ceux qui se réjouissaient de la réparation de cette panne le mardi 05 mars qui devrait normaliser la situation. Malheureusement, la qualité de service est restée en deçà de la normale car des délestages sont constants ça et là pendant les heures de pointe. C’est pour expliquer les raisons de ces délestages, que le directeur général de la SONABEL, Siengui Apollinaire Ki a convié la presse le samedi 09 mars 2013 à Ouagadougou. Selon lui, la SONABEL connait sur son réseau un déficit de l’ordre de 10 à 20 MW en fonction de l’évolution de la demande pendant les heures de pointe qui se situent à 11h, 16h et 19h30. « Pourtant notre partenaire ivoirien, qui connait également une situation difficile, n’arrive plus à nous fournir au-delà du minimum contractuel de 50MW malgré nos sollicitations », a-t-il ajouté. En conséquence, la SONABEL a établi un programme de délestage indicatif qui sera publié dans les jours à venir dans la presse, afin que sa clientèle et l’ensemble des usagers de l’électricité puissent prendre leurs dispositions et minimiser les désagréments. Il a précisé que si dans une zone, il existe des coupures d’électricité en dehors du programme donné, il ne s’agit plus d’un délestage mais d’une panne. « Certaines sont des pannes qui pourraient être rapidement réparées si les services de la SONABEL en sont informés. Les services de dépannage de la SONABEL se tiennent entièrement à la disposition de la clientèle au centre d’appel gratuit 80001130 ou encore au 50313720 », a-t-il indiqué. Toutefois, Siengui Apollinaire Ki a assuré que la situation devrait s’améliorer sensiblement à partir du mois d’avril avec la mise en service d’un nouveau groupe à la centrale de Komsilga et la fin des travaux de réparation de certains groupes en panne. Répondant aux questions des journalistes sur la dépendance électrique du Burkina envers la Côte d’Ivoire et les solutions à long terme, M.Ki a annoncé certains grands projets qui s’ils sont concrétisés permettront à sa société de répondre à la demande sans problème. C’est ainsi qu’il a affirmé qu’à terme, la centrale de Komsilga va apporter d’ici à 2014, 90MW de plus et que l’interconnexion totale avec le Ghana devrait se faire d’ici à 2015. La centrale de Bobo 2 va bénéficier d’un renforcement qui va permettre d’ajouter 20MW à la production électrique. A côté de cela, le directeur général de la SONABEL, a évoqué les projets de centrales solaires, notamment à Zagtouli avec 30MW, 20 MW avec la société minière SEMAFO et l’interconnexion Burkina-Niger-Nigeria-Bénin. Un autre Barrage de la capacité de celui de Bagré est en étude à en croire Siengui Apollinaire Ki. En attendant, le directeur général de la SONABEL a souhaité que les usagers en cette période de déficit aient des réflexes d’économie d’énergie dans l’utilisation rationnelle des appareils électriques. Cela permettra non seulement de réduire le coût des factures mais aussi d’augmenter la puissance disponible pour faire face à la demande.

Raphaёl KAFANDO

 Commentaires