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Crise au sein de l’Union nationale des producteurs de coton du Burkina (UNPC-B): « Rien ne pourra perturber la campagne cotonnière de 2015 au Burkina, nous espérons même battre le record »
Publié le samedi 18 avril 2015  |  Le Quotidien
17e
© aOuaga.com par A.O
17e JNP : le chef de l`Etat et les producteurs à bâtons rompus
Samedi 12 avril 2014. Fada N`Gourma. Le chef de l`Etat Blaise Compaoré a échangé avec les producteurs présents à la 17e Journée nationale du paysan (JNP). Photo : Karim Traoré, président de l`Union nationale des producteurs de coton du Burkina (UNPCB




Le Président de l’Union des producteurs de coton du Burkina (UNPC-B), Karim Traoré, a animé une conférence de presse, le vendredi 17 avril 2015, à Ouagadougou dans le but de communiquer sur le climat qui prévaut au sein de la structure.
L’Union national des producteurs de coton du Burkina (UNPCB), selon son Président, Karim Traoré, connait, depuis l’insurrection des 30 et 31 octobre 2014 des séries de protestations de certains producteurs. A l’en croire, les protestataires l’accusent, lui et son conseil de mauvaise gestion de la structure et exigent son départ. « S’il y a une mauvaise gestion, comme ils l’ont dit, il ne fallait pas attendre l’insurrection populaire pour commencer à dénoncer cela », a-t-il dit. En riposte à la crise, le président Traoré a soutenu que des pistes de résolutions des problèmes au sein de l’UNPCB avaient déjà été engagées avec les plaignants. «Depuis 5 mois, nous sommes sur cette crise. Pour les premiers jours, à la date des 3, 4 et 5 novembre 2014 et le 7 novembre, nous avons essayé de nous rencontrer et de voir comment nous allons nous comprendre, tout en se référant aux textes qui régissent cette organisation paysanne, pour faire avancer les choses en son sein. Malheureusement, après cette rencontre nos protagonistes ont continué de protester sont allés jusqu’au ministère de l’Agriculture pour des médiations », a expliqué Karim Traoré. Il poursuit tout en ajoutant en ces termes : « Le ministère s’est engagé à instaurer la médiation et qui fait son bonhomme de chemin. Il a mis en place une commission pour résoudre la crise. Les protestataires, jugeant le ministère, ont multiplié d’autres actions pour manifester leur mécontentement ». Au sujet de son départ, le président Traoré a indiqué que cela ne serait possible sans qu’auparavant, il y ait une assemblée générale de l’Union nationale des producteurs de coton du Burkina, composée de 28 membres adhérents et actionnaires qui peuvent décider de sa destitution ainsi que le conseil de gestion. « Si aujourd’hui, l’assemblée générale de l’UNPC-B décide de mon départ je ne ferai pas une seconde de plus dans mon poste. Je quitte automatiquement la tête de l’UNPC-B » confie-t-il. Quant à l’appel de certains producteurs qui fait objet de menace contre l’UNPC-B, à savoir le refus de produire le coton en cette campagne, le président veut rassurer les partenaires que la production cotonnière au Burkina Faso relève de la pluviométrie, le prix des intrants et la synergie d’actions entre les acteurs que sont les sociétés cotonnières et l’Etat burkinabè. «Il est vrai, l’UNPC-B connait une crise depuis l’insurrection jusqu’à nos jours, mais les autorités de la transition ont travaillé pour la résolution du problème, à travers la prise d’un certain nombre de décisions. Et c’est ce qui nous anime en disant que celles-ci sont applicables à l’UNPC-B et nous allons suivre ces décisions. Après ces décisions, nous rassurons l’opinion publique que l’Etat est en train de travailler pour la subvention des intrants et si toutes les conditions sont réunies, nous allons dépasser la production de la campagne passée », déclare Karim Traoré. Par ailleurs, il a conforté l’opinion publique et les producteurs du suivi des différents besoins exprimés auprès du gouvernement. « Après la Journée nationale du paysan (JNP), si tout rentre dans l’ordre, nous allons fixer le prix du coton et des intrants et nous allons sortir donner l’information et sensibiliser nos producteurs. Je saisis également l’occasion pour appeler mes collègues à l’apaisement. Car il n’est pas bon de détruire cette organisation que nous sommes en train de bâtir au regard de la position stratégique sur le plan économique qu’occupe la production du coton au Burkina Faso », a-t-il lancé. A titre informatif, Karim Traoré a accédé à la tête de l’UNPC-B, qui est une organisation paysanne régie par la loi 014/99/an portant règlementation des sociétés coopératives et groupements au Burkina Faso, le 29 mars 2010 1

Par Lawakila Rodrigue KABARI
(Stagiaire)
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