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Les interpellations d’hommes politiques burkinabè ne sont pas ’’une chasse aux sorcières’’ (ministre)
Publié le vendredi 17 avril 2015  |  Agence de Presse Africaine
Arrestation
© aOuaga.com par A.O
Arrestation d`anciens dignitaires, nouveau code électoral :le gouvernement rencontre le corps diplomatique
Lundi 13 avril 2015. Ouagadougou. Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération régionale. Les ministres délégué à la coopération régionale et celui de l`Administration territoriale et de la Sécurité ont rencontré le corps diplomatique accrédité au Burkina pour lui donner des explications sur les arrestations de proches du régime déchu et l`adoption du nouveau code électoral. Photo : Auguste Denise Barry, ministre de l`Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité




Ouagadougou - Les récentes interpellations d’hommes politiques au Burkina Faso ne constituent pas ‘’une chasse aux sorcières’’, a déclaré devant la presse le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité (MATDS).

Selon Auguste Denise Barry qui s'exprimait jeudi à Ouagadougou, lors d'une conférence de presse, à la date du 16 avril, 18 personnes ont été interpelées dont une douzaine a été déférée et les autres relaxées.

Revenant sur les faits reprochés aux personnes interpellées, le ministre a souligné qu'ils concernent essentiellement des atteintes à la sûreté de l'Etat, des malversations dans les lotissements, des surfacturations et malversations dans l'exécution des marchés publics.

Il a aussi cité des griefs de faux et usage de faux, d'activités politiques illégales, de troubles à l'ordre public et incitations de troubles à l'ordre public.

D'après le ministre, des investigations se poursuivent en vue de l'interpellation d'autres personnes ayant commis des actes similaires.

C'est pourquoi, a souligné M. Barry, il est assez prématuré de parler d'''une chasse aux sorcières''. ‘'Ceux qui disent que ces interpellations sont sélectives devraient attendre la fin de ces opérations avant de nous juger'', a-t-il affirmé.

Le ministre en charge de la Sécurité a ajouté que ‘'la Transition se fait le devoir de répondre au mieux, aux aspirations du peuple insurgé d'où la prise de certaines mesures afin d'être en phase avec celui-ci''.

Selon lui, l'adoption le 7 avril dernier par le Conseil national de la Transition (CNT), du nouveau Code électoral, s'inscrit dans cette dynamique.

ALK/cat/APA
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