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Dénoncer un "wanted", peut rapporter 250 mille F CFA
Publié le vendredi 17 avril 2015  |  Sidwaya
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© aOuaga.com par A.O
Nouveau code électoral, interpellations d`anciens dignitaires : le ministre en charge de la sécurité face à la presse
Jeudi 16 avril 2015. Ouagadougou. Le ministre de l`Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité (MATSD), Denise Auguste Barry, a animé une conférence de presse sur le nouveau code électoral, les interpellation de proches du régime déchu et l`insécurité




e ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité, Auguste Denise Barry, a animé une conférence de presse, dans l’après-midi du jeudi 16 avril 2015, pour expliquer les différentes modifications opérées dans le code électoral et justifier les arrestations de personnalités du pouvoir déchu.

La révision du code électoral et les arrestations de certains membres de l’ex-majorité continuent d’alimenter l’actualité nationale et internationale. Des contestations suivies parfois de désinformation et de spéculation gagnent du terrain, tendant à «saper» les efforts consentis pour réussir la Transition au Burkina. C’est pour mettre un terme à tout cela que le ministre en charge des libertés publiques était face aux journalistes dans l’après-midi d’hier jeudi 16 avril 2015. Entouré de ses plus proches collaborateurs, le ministre Auguste Denise Barry a expliqué dans sa déclaration liminaire, les modifications opérées dans le code électoral le mardi 7 avril dernier au Conseil national de la Transition ainsi que les raisons des arrestations. Selon lui, la rélecture de cette loi obéit à des raisons politiques et techniques. Des raisons techniques qui se résument en 7 points dont la confirmation du mandat des membres de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), le report de la mise en œuvre des dispositions relatives au vote des Burkinabè de l’étranger, la suspension du système de parrainage des candidats pour les élections de 2015 et 2016. Quant aux raisons politiques, il s’agit, entre autres, du relèvement du montant de la caution à déposer pour les élections présidentielle et municipales de même que le taux de son remboursement, l’admission des candidatures indépendantes pour les élections législatives et municipales, l’introduction d’une nouvelle cause d’inéligibilité.
Les arrestations de certains membres de l’ancien régime ont également alimenté les échanges entre le ministre en charge de la sécurité et la presse. «A la date d’aujourd’hui, 15 personnes ont été interpellées dont 9 déférées et 6 relaxées», a précisé le ministre Barry. L’ex-ministre en charge des Mines, Salif Lamoussa Kaboré et les anciens maires Adama Zongo, Johanny Ouédraogo, Salia Sanou, Pascal Tiiga Ouédraogo et Zakaria Sawadogo figurent parmi les personnes déférées dans les maisons d’arrêt. Les faits à eux reprochés sont essentiellement des atteintes à la sûreté de l’Etat, des surfacturations, des malversations dans les lotissements et dans l’exécution des marchés publics, des faux et usage de faux, des activités illégales et des troubles à l’ordre public, etc.
Le ministre Barry a également rappelé que les investigations se poursuivent en vue de l’interpellation d’autres personnes ayant commis des actes similaires. Il a par ailleurs demandé au peuple de faire preuve de compréhension, de patience et de tolérance pour apporter un soutien à la Transition. Ce fut l’occasion pour lui d’inviter les populations à coopérer davantage avec les forces de défense et de sécurité en vue de garantir la sécurité et la quiétude sur toute l’étendue du territoire. Et de préciser que «toute personne qui donnera une information sûre et juste aux forces de sécurité permettant d’arrêter des bandits, sera récompensée à hauteur de 150 à 250 mille F CFA». Une somme qui pourra connaître une hausse en fonction de l’enjeu de l’information car, pour lui, la sécurité des Burkinabè n’a pas de prix.
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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