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Burkina: critiqué pour le nouveau code électoral, le gouvernement invoque "la volonté populaire"
Publié le jeudi 16 avril 2015  |  AFP
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© aOuaga.com par A.O
Nouveau code électoral, interpellations d`anciens dignitaires : le ministre en charge de la sécurité face à la presse
Jeudi 16 avril 2015. Ouagadougou. Le ministre de l`Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité (MATSD), Denise Auguste Barry, a animé une conférence de presse sur le nouveau code électoral, les interpellation de proches du régime déchu et l`insécurité




Ouagadougou - Le nouveau code électoral du Burkina Faso, critiqué par la communauté internationale parce qu'il interdit aux partisans du président déchu Blaise Compaoré de concourir aux élections d'octobre, respecte la "volonté populaire", a justifié jeudi le ministre de la Sécurité burkinabè.
"Cette loi a été votée et l'appréciation de nos amis et partenaires étrangers est certes à prendre en compte, mais ce qui importe c'est la volonté populaire exprimée à travers ce vote", a souligné le ministre Auguste Denise Barry lors d'une conférence de presse.
Les députés du Conseil national de transition (CNT), l'assemblée intérimaire, ont voté la semaine dernière une révision du code électoral rendant "inéligibles" les personnes ayant "soutenu un changement inconstitutionnel portant atteinte au principe de l'alternance politique".
Cette loi, promulguée vendredi par le président Michel Kafando, fait référence à la tentative de révision de la Constitution de la fin octobre 2014, destinée à permettre à M. Compaoré de se maintenir au pouvoir, et qui
avait finalement causé sa chute à l'issue d'une insurrection populaire.
Lundi, l'ambassadeur des Etats-Unis au Burkina Faso avait appelé à ce que tous les courants politiques, dont les pro-Compaoré, participent aux élections d'octobre. "C'est aux électeurs de décider qui seront leurs élus", avait-il argumenté.
"La majorité des Burkinabè pense, comme les membres du gouvernement de la transition, qu'il faut moraliser la vie politique et honorer la mémoire de ceux qui sont morts pour qu'une ère de liberté s'ouvre sur notre peuple", a répondu le ministre de la Sécurité (Intérieur).
"On ne peut pas imaginer que sortir de l'insurrection donnerait le droit à qui que ce soit de narguer le peuple", a-t-il poursuivi, dans une référence claire aux pro-Compaoré.
Les partis pro-Compaoré ont annoncé mercredi avoir saisi le Conseil constitutionnel pour tenter d'invalider ce nouveau code électoral.
Les élections d'octobre sont cruciales pour le Burkina Faso, pays pauvre du Sahel. Elles doivent permettre de le doter de nouveaux dirigeants à l'issue d'une "transition démocratique" d'un an, mise en place après la chute de Blaise Compaoré en octobre après 27 ans de règne.
roh/pid/jf/lpt
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