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Situation nationale : Simon Compaoré, vice-président du MPP, dénonce un plan visant la déstabilisation de la transition et du Burkina
Publié le jeudi 16 avril 2015  |  Agence de Presse Labor
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© Le Quotidien par Bénéwendé Bidima
Situation nationale : les forces vives défilent devant la CEDEAO
Mercredi 5 novembre 2014. Ouagadougou. Hôtel Laico. Les forces vives de la nation sont reçues à tour de rôle puis ensemble par les chefs d`Etat du Sénégal, du Nigeria et du Ghana par rapport à la situation nationale. Photo : Simon Compaoré, 2e vice-président du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP)




La rédaction du site d’information www.laborpresse.net a reçu par courriel, une déclaration du 2è vice-président du Mouvement du Peuple pour le Progrès(MPP), Simon Compaoré. Cette déclaration qui porte sur la situation nationale, fustige des intentions qui viseraient à déstabiliser la transition et le Burkina Faso. Il se prononce aussi sur la question du code électoral qui divise, les interpellations de dignitaires du régime déchu. Il exhorte le gouvernement à assurer la sécurité des personnes et des biens sur toute l’étendue du territoire national.


Depuis son avènement le 25 janvier 2014, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) a inscrit son action en droite ligne des aspirations légitimes et profondes de notre peuple, à l’instauration d’une société nouvelle fondée sur les valeurs d’une démocratie véritable et assurant la justice, l’équité, la solidarité et le bien-être social à l’ensemble des citoyens.

Aussi, après avoir participé aux luttes multiformes qui ont conduit à la chute du régime de Blaise Compaoré à la faveur de l’insurrection populaire en fin octobre 2014, notre parti n’a jamais marchandé son soutien à la Transition et à ses institutions dans le cadre de la mise en œuvre de son programme dont l’un des objectifs est l’organisation d’élections démocratiques et transparentes en octobre 2015.

Conformément à ses principes fondateurs, notre engagement à soutenir la Transition découle de nos convictions politiques et est débarrassé de tous calculs mesquins contrairement à d’autres, connus pour s’être spécialisés dans les intrigues, partisans des agendas cachés, ils sont au service des forces obscures et revanchardes qui fomentent des complots contre notre peuple et montent des stratagèmes pour faire échouer le processus de transition.

Ils apprendront à leurs dépens qu’aucune traîtrise et qu’aucun esprit malin ne peuvent empêcher l’aboutissement de la lutte d’un peuple déterminé à être le seul maître et le seul décideur de son destin.

C’est en toute responsabilité que le MPP appréhende l’avenir du Burkina Faso et apporte son indispensable contribution à la gestion des différents défis, nombreux et complexes, qui se présentent à lui.

Au nombre de ces défis, il y a la question de la sécurité des personnes et des biens que notre gouvernement doit assurer à toute la population et sur l’ensemble du territoire national.



Faire barrage à la déstabilisation

Au regard de la gestion laxiste, approximative et opaque de cette question lancinante sous le régime déchu, de nombreux déficits ont été accumulés en la matière, transformant nos routes et nos concessions, nos campagnes et nos villes en des zones de risques permanents pour nos paisibles populations. Ces derniers temps, l’insécurité dans notre pays connaît un nouveau développement à travers les prises d’otages comme cela a été constaté à Tambao.

Loin d’être un acte isolé, le MPP est persuadé que cet acte terroriste participe de la mise en œuvre d’un plan machiavélique dont l’objectif est la déstabilisation de notre pays et de la Transition politique.

C’est pourquoi, tout en leur renouvelant son soutien indéfectible, le MPP invite les autorités de la Transition et l’ensemble de nos forces de défense et de sécurité à redoubler de vigilance pour faire barrage à cette déstabilisation et à intensifier la lutte pour la prévention et l’éradication de ce phénomène.

A côté des questions de sécurité, se mène actuellement le débat sur le cadre juridique devant encadrer les prochaines élections dans notre pays. Sans nul doute, notre peuple, à travers l’insurrection populaire qu’il a conduite, a clairement exprimé son attachement à la démocratie et à l’instauration de nouveaux paradigmes en matière de gouvernance.

La réalisation de ces légitimes aspirations ne peut se faire sans des réformes hardies dans les différents secteurs de la vie nationale. L’adoption d’un nouveau Code qui innove sur de nombreux points comme la question des gadgets ou celle des candidatures indépendantes fait partie des réformes attendues par notre peuple. Sur la question querellée de l’élargissement des inéligibilités à d’autres catégories de la population, le MPP tient à souligner que le consensus peut difficilement se construire autour de cette question.

Aussi, tout en reconnaissant le droit à ceux qui y sont hostiles d’exprimer librement leur désapprobation, il s’incline devant la volonté de l’écrasante majorité. Le débat est du reste juridiquement clos avec la promulgation de la loi par le président du Faso, Président de la Transition. Le MPP se doit cependant de souligner que l’adoption de cette loi n’est nullement contraire au principe de l’inclusion proclamé dans la Charte de la Transition dans la mesure où l’inégibilité ne frappe pas les partis politiques, mais seulement certains individus.

En outre, l’adoption de cette disposition contribue à l’internalisation d’un engagement juridique international, en l’occurrence de la Charte africaine sur les élections, la démocratie et la gouvernance que notre pays, sous Blaise Compaoré, a ratifiée en avril 2010 et qui est entrée en vigueur en 2012. Nous avons donc un devoir de cohérence qui nous oblige à nous soumettre à la loi, même quand elle nous est défavorable.

Observance stricte de la loi ?

C’est en se fondant sur la même logique que le MPP appréhende la question de l’interpellation d’anciens dignitaires du régime déchu. Sur ce point, la position du MPP est déjà connue, car déjà rappelée à de nombreuses occasions. Le MPP considère qu’en vertu du principe de l’égalité citoyenne, la loi s’applique à tous et dans les mêmes circonstances pour tous.

Il va sans dire que nous souscrivons à toutes initiatives tendant à l’assainissement de la gestion publique et à la répression de tous les crimes s’y rapportant, quels que soient leur nature et leurs auteurs. Nous appelons à l’observance stricte de la loi et de toutes les règles de procédure en la matière.

Se saisissant de cette occasion, le MPP adresse ses félicitations à ses militants et à ses sympathisants. Il les encourage à poursuivre le travail de mobilisation autour des idéaux du parti et à ne pas se laisser distraire par les marchands d’illusions qui diffusent des élucubrations sur notre parti et ses dirigeants.

C’est parce que le MPP est un parti respecté et respectable, un parti qui compte sur l’échiquier politique national, un acteur politique du présent et de l’avenir, qu’il focalise les convoitises et les obsessions.
De droite à gauche:Roch Marc Christian Kaboré(président du MPP),Salif Diallo(1er vice président du MPP) et Simon Compaoré(2è vice président du MPP.

Tous ensemble dans un même élan, tous les démocrates sincères doivent unir leur énergie afin de permettre à notre pays de triompher dans le combat qu’il a engagé brillamment à travers l’insurrection populaire d’octobre 2014. N’en déplaise à tous les nostalgiques d’un passé révolu, le peuple burkinabè saura faire face à tous les défis qui se présenteront à lui et réussira la gestion de la Transition par l’organisation d’élections présidentielle et législatives en octobre 2015 et des municipales en janvier 2016.

Le MPP appelle tous ses militants à serrer les rangs pour assurer une victoire éclatante de notre parti à ces élections et donner ainsi un nouvel espoir à notre peuple dans sa lutte pour un mieux-être partagé.

Démocratie – Egalité – Progrès

Pour le Président

Le deuxième vice-président

Simon Compaoré
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