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Réponse des OSC à la communauté internationale : «Le code électoral sera appliqué et nous allons sortir pour vous montrer que le peuple burkinabè n’est pas prêt à se faire voler son insurrection»
Publié le jeudi 16 avril 2015  |  Le Quotidien
Organisation
© Le Quotidien par Bénéwendé Bidima
Organisation des élections en 2015 : le chef de l`Etat et les OSC se concertent
Mardi 6 janvier 2015. Ouagadougou. Présidence du Faso. Le chef de l`Etat de la transition, Michel Kafando, a rencontré les représentants des organisations de la société civile (OSC) pour échanger sur l`organisation des élections en 2015 au Burkina




En réponse à la réaction de la communauté internationale sur le nouveau code électoral, la Coordination des Organisations de la société civile, était face à la presse, le mercredi 15 avril 2015, à Ouagadougou pour dit-elle, « informer l’opinion publique et internationale du danger qui pèse sur la transition et qui est alimenté par les hommes de l’ombre de Blaise Compaoré et une certaine communauté internationale qui semble ne pas avoir compris les aspirations du peuple burkinabè et le sens de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 ».

Suite à la rencontre entre les autorités de la Transition et le corps diplomatique accrédité au Burkina, la coordination des Organisations de la société civile, représenté par le M21, l’APDC, Les patriotes du Faso et le Mouvement plus rien ne sera comme avant, a animé une conférence de presse, le mercredi 15 avril 2015, pour dénoncer « l’intention de la communauté internationale d’empêcher l’application du nouveau code électoral ».

Pour les OSC, il n’est pas question de permettre à tous ceux qui ont participé à la tentative de modification de l’article 37, de prendre part aux prochaines échéances électorales. Et elles n’y sont pas allées du dos de la cuillère pour interpeller la communauté internationale. « Si vous ne pouvez pas aider le peuple burkinabè, ne le dérangez pas.

Le code électoral sera appliqué et nous allons sortir pour vous montrer que le peuple burkinabè n’est pas prêt à se faire voler son insurrection », a laissé entendre Idrissa Nogo, coordonnateur du Mouvement plus rien ne sera comme avant. Le code électoral récemment voté, a-t-il soutenu, loin d’être exclusif comme le disent certains, entre en droite ligne avec les aspirations de la majorité des Burkinabè et est une suite logique de l’insurrection des 30 et 31 octobre 2014.

Cette loi, a-t-il poursuivi, met les partis politiques sur le même pied d’égalité pour aller à la conquête du suffrage populaire. Cependant, a-t-il relevé, l’inclusion ne signifie pas impunité et chacun doit tirer les conséquences de ses actes et en assumer l’entière responsabilité. Les acteurs politiques du régime politique déchu qui ont bafoué les principes de base de la démocratie se doivent, selon lui, de tirer les leçons de leurs manquements. Parlant de Djibrill Bassolé, les OSC déclare, « s’il aimait son pays il ne serait pas allé pratiquement lui déclarer la guerre depuis l’extérieur comme un lâche.

Et dire qu’il a un grade de général. Un grade que nous lui dénions et nous demandons à ce que à Djibrill Bassolé soit déchu de ce grade de général de complaisance offert par Blaise Compaoré et qu’il ne mérite pas ». La fureur des OSC est également allé à l‘endroit du président Macky Sall qui, soutiennent-elles, n’a pas de leçon à donner au peuple burkinabè.

Pour elles, puisque le président sénégalais ne jure que par l’inclusion, qu’il libère séance tenante Karim Wade qui a été investi candidat de son parti pour la prochaine présidentielle sénégalaise. Loin de vouloir défier la communauté internationale, les OSC l’ont a appelée à respecter la volonté du peuple burkinabè en se tenant à l’écart de ce nouveau code électoral. En attendant l’évolution des choses, les OSC ont lancé un appel général à la mobilisation pour un soutien au code électoral et à la transition 1

Par ZAC et MGT
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