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L’ancienne majorité compte saisir la CEDEAO
Publié le jeudi 16 avril 2015  |  Sidwaya
Réunion
© Autre presse par Primature du Sénégal/A. SECK
Réunion des ministres des affaires féminines et du Genre de la CEDEAO
Dakar, le 16 Janvier 2015 - La réunion des ministres des affaires féminines et du Genre de la CEDEAO s`est ouverte vendredi à Dakar. Prévue pour deux jours, cette rencontre porte sur le thème: "L’égalité des sexes et le développement durable". Elle a été présidé par le Premier ministre du Sénégal.




Les partis de l’ex-majorité regroupés sous la bannière des partis signataires de l’Appel à la mobilisation patriotique pour une transition inclusive et démocratique (AMPTID) ont animé un point de presse, le mercredi 15 avril 2015 à Ouagadougou. Frappés par leur non-participation aux prochaines échéances électorales du fait de la révision du code électoral, ces formations politiques ont décidé de saisir le Conseil constitutionnel et la Cour de justice de la CEDEAO.

Après avoir publié une déclaration commune le 9 avril dernier, pour manifester publiquement leur opposition face à la révision du code électoral, neuf partis politiques appartenant à l’ancienne majorité et extérieurs à cette mouvance ont donné de la voix, le mercredi 15 avril 2015 à Ouagadougou. Ces partis signataires de l’Appel à la mobilisation patriotique pour une transition inclusive et démocratique (AMPTID) sont représentés par le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), le Rassemblement démocratique pour le Faso (RDF), le Rassemblement pour le sursaut républicain (RSS), l’Alliance pour la démocratie et la fédération-Rassemblement démocratique africain (ADF-RDA) et l’Union nationale pour la démocratie et le développement (UNDD).
Dans sa déclaration liminaire, le porte-parole des partis, Léonce Koné du CDP, note que la protestation dont font cas les signataires est fondée non seulement sur la Constitution du Burkina Faso, mais aussi sur les traités internationaux que le pays a ratifiés. « Comme vous l’avez pu observer, l’adoption de cette loi a entraîné une condamnation unanime de tous les partenaires internationaux qui participent au groupe international de suivi et d’accompagnement de la Transition burkinabè », a-t-il relevé. Pour lui, la prise de position de ces partis n’est pas dictée par des calculs électoraux. Ainsi, ces derniers, a-t-il affirmé, ont décidé d’entrer en résistance, en refusant de demeurer silencieux et inactifs devant la dérive ¨totalitaire et populiste qu’annoncent les dernières initiatives du régime de la Transition. Cela se traduit par le dépôt d’un recours contre la révision du code électoral devant le Conseil constitutionnel et devant la Cour de justice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Dans le même ordre d’idées, ils ont décidé de ne pas participer aux initiatives qui viendront à être prises par la Commission nationale de réconciliation et des réformes (CNRR). Regroupées au sein du groupe parlementaire Alliance républicaine et démocratique (ARD) au Conseil national de la Transition (CNT), ces formations politiques entendent suspendre leur participation aux activités du conseil, jusqu’à ce qu’une politique véritablement inclusive soit mise en œuvre par les autorités de la Transition. « Toutefois, nos partis ont choisi de laisser aux députés du groupe parlementaire ARD la latitude de manifester cette protestation par des initiatives concertées qu’ils jugeront appropriées, en fonction des pratiques parlementaires en cours au CNT », a-t-il relativisé. L’animateur de la conférence a, par la même occasion, dénoncé les pressions exercées sur les députés de l’ARD. « Le fait pour le président d’une institution parlementaire de convoquer des députés et de chercher à influer sur leurs prises de position politiques par des menaces à peine voilées est tout simplement inadmissible », a-t-il déploré. Ensemble, les représentants des partis signataires de l’AMPTID ont fustigé les arrestations arbitraires systématiques qui frappent depuis quelque temps, un grand nombre de personnes réputées proches de l’ancien régime. Avez-vous confiance au recours déposé auprès de la Cour de justice de la CEDEAO ? Ont voulu savoir les journalistes. « Je suis convaincu que nous aurons gain de cause », a répondu Léonce Koné. S’agissant de la question relative au moyen par lequel les partis signataires de l’AMPTID comptent saisir la Cour constitutionnelle, le porte-parole a déclaré que cela est possible avec le 1/10e des députés de l’ARD.
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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