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Michel Kafando rassuré du soutien de la diaspora malienne
Publié le mercredi 15 avril 2015  |  Sidwaya
Michel
© Autre presse par DR
Michel Kafando




En marge de la 17ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement du Comité inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS), le Président du Faso, Michel Kafando a rencontré la communauté burkinabè résidant au Mali dans la soirée du mardi 14 avril 2015 à Bamako. Les échanges se sont surtout focalisés sur l’actualité du Burkina Faso.

Il était 17h35 mn le mardi 14 avril 2015, lorsque la compagnie Air Burkina atterrissait à l’aéroport international de Bamako avec à son bord le Président de la Transition, Président du Faso, Michel Kafando, accompagné de sa délégation. Le chef de l’Etat burkinabè est venu participer à la 17ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement du Comité inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS).

Après avoir été accueilli avec joie et honneur par son homologue du Mali, Ibrahim Boubacar Kéïta et de nombreux Burkinabè résidant à Bamako, le Président du Faso, Michel Kafando a mis le cap sur l’ambassade du Burkina Faso. Ce, pour rencontrer la communauté burkinabè vivant au Mali. Accompagné du ministre délégué chargé de la coopération régionale, Moussa Nébié et du ministre en charge de l’agriculture, François Lompo, le Président Kafando a échangé à bâtons rompus avec la diaspora malienne sur l’actualité nationale et des préoccupations de ces ressortissants.

Ainsi, l’ambassadeur du Burkina Faso au Mali, le Général Kodio Lougué a pris la parole au nom de toute la communauté burkinabè vivant au Mali pour lui souhaiter la bienvenue et lui dresser la situation de son ressort. « Cette rencontre représente pour nous un signe très fort que vous portez aux Burkinabè vivant à l’étranger. La population burkinabè vivant au Mali est estimée à environ 1 500 000 âmes. Ces compatriotes travaillent essentiellement dans le domaine de l’agriculture (dans des plaines rizicoles) mais aussi dans l’extraction de minerais surtout l’or dans la région de Cikasso et dans la pêche dans la région de Mopty», a-t-il signifié. Ils sont organisés, a-t-il détaillé, en association des ressortissants burkinabè au Mali présidée par Abdramane Sawadogo.
Elle est structurée, a expliqué l’ambassadeur, en association des femmes de la communauté burkinabè, l’amical des travailleurs burkinabè au Mali et l’association de la jeunesse de la communauté burkinabè au Mali. Toutes ces structures vivent et travaillent, selon lui, en parfaite harmonie. Les préoccupations majeures des compatriotes, d’après M. Lougué, tournent autour du coût jugé trop élevé pour l’obtention des documents administratif burkinabè notamment les actes de naissance, les pièces d’identité, les passeports et la carte consulaire.« Le 5 mars dernier, nous avons reçu une mission gouvernementale conduite par le ministre en charge de l’administration territoriale, Auguste Denise Barry.
Suite aux échanges et explications à propos de la non-participation des Burkinabè de l’étranger aux prochaines échéances électorales, nos compatriotes bien que mécontents de ne pouvoir voter, ont compris le bien-fondé de la décision et sont prêts à soutenir toutes les actions et décisions du gouvernement de la Transition », a-t-il affirmé.


« La Transition se porte bien »

Le Président du Faso a salué la forte mobilisation des ressortissants avant de faire le point sur la conduite de la Transition. «Quel que soit l’éloignement, nous restons unis parce que nous sommes tous frères et animés du même désir, de la même volonté c'est-à-dire construire ensemble une nation forte », a-t-il fait savoir.
Selon lui, la Transition se porte bien malgré quelques problèmes parce que le programme établi est suivi. Il s’agit, pour lui, de la remise en ordre des institutions, l’assurance du fonctionnement régulier de l’administration et le recadrage de la question de la justice pour l’égalité des CHANCES en la matière à travers l’organisation avec succès des états généraux de la justice. « Suite à cela nous avons procédé à des arrestations liées à la mauvaise gestion de l’économie burkinabè. Ces arrestations ne font que commencer parce qu’il y a encore une longue liste. Nous allons mettre en place une Haute cours de justice pour ces questions. Cela a coïncidé avec la révision du code électoral et des gens ont voulu lier les deux événements. Depuis que cet amendement a été fait, nous sentons que la Transition est soutenue », a mentionné le Président du Faso. Il a aussi fait cas de la création de la commission nationale de réconciliation parce que, à son avis, malgré tout il faut que le peuple reste uni pour construire ensemble un Burkina nouveau.

Le président de l’association de la jeunesse de la communauté burkinabè vivant au Mali, Idrissa Dicko a essentiellement soulevé le problème d’emploi pour les jeunes de la diaspora, la question du terrorisme sur le territoire burkinabè et s’est inquiété de la suite de la révision du code électoral. Le Président Kafando a rassuré quant à la sérénité du gouvernement de la Transition à résoudre ces questions. « Nous allons mettre en place un programme intéressant à l’intention de la jeunesse pour ceux qui vont prendre les rênes après les élections y veille. Pour ce qui est du terrorisme un dispositif sécuritaire est en place. Concernant la révision du code électoral, je vous assure que cela a été fait selon la volonté du peuple », a-t-il répondu.

Kowoma Marc DOH
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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