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Le professeur Laurent Bado propose un changement social radical
Publié le mardi 14 avril 2015  |  Sidwaya
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© Autre presse par DR
Dr Laurent BADO, fondateur du parti d’opposition, le PAREN (Parti pour la renaissance nationale)




Le professeur Laurent Bado a animé une conférence, le samedi 11 avril 2015 à Bobo-Dioulasso, sur le thème «Elections présidentielle et législatives 2015 : quels enjeux et perspectives pour les jeunes».

Le pouvoir du président déchu Blaise Compaoré, pour le professeur Laurent Bado, a été marqué par de nombreux abus : « Régime monstrueux, d’accaparement des richesses, de justice à deux vitesses », entre autres. C’est ce pouvoir «monstrueux» que la jeunesse a battu à mains nues, a-t-il expliqué, au cours d’une conférence publique à Bobo Dioulasso, le samedi 11 avril 2015. Pour le Pr Bado, les jeunes attendent des élections à venir un changement radical dans tous les domaines, soutenu par une dynamique économique et sociale créatrice de richesses et d’emplois. Comme propositions, il a cité quatre axes majeurs. D’abord au plan politique, Laurent Bado a demandé le respect de la loi fondamentale et du code électoral. A cela s’ajoutent la séparation réelle du pouvoir et la fin du parti Etat. Ensuite, sur le plan économique, Laurent Bado a recommandé la fin des crises économiques et de la corruption. « La jeunesse ne veut plus l’accaparement des richesses nationales par une famille », a-t-il déclaré. Au plan juridique, le Pr Laurent Bado a réclamé l’application des lois. « Les jeunes ne veulent plus les lois de vitrine. Il y a plus de deux cents lois non appliquées au Burkina Faso », a-t-il fait comprendre. Enfin, le quatrième point, c’est la stabilité institutionnelle. Il a proposé à cet effet, la suppression des institutions comme le médiateur du Faso et le Conseil économique et social. Même si le Pr Bado a émis des doutes, il a cependant fait comprendre que les jeunes ont raison d’espérer un meilleur avenir. Pour ce faire, il a soutenu qu’il faut une nouvelle classe politique, et a appelé à barrer la route aux politiciens sans idées. Il a également souhaité la fin du multipartisme intégral au Burkina Faso. Cette conférence, il faut le souligner, a été initiée par l’Association des jeunes de Bobo-Dioulasso pour l’insertion socioprofessionnelle (AJIBIS) dans le cadre de ses 48 heures. Selon son président, Robert Savadogo, l’AJIBIS travaille pour l’épanouissement de la jeunesse et fait la promotion du civisme et de la citoyenneté.


Rabalyan Paul OUEDRAOGO
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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