Cambriolage à Zabr Daaga : des téléphones portables d’une valeur de 400 000 F CFA emportés

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Publié le mardi 14 avril 2015 | Le Quotidien

Le marché de Zabr Daaga a été victime d’un cambriolage dans la nuit du dimanche au lundi 13 avril 2015. Quatre boutiques ont été attaquées par des bandits qui n’ont pu avoir accès qu’à deux d’entre elles. Des téléphones portables d’une valeur de plus 400 000 F CFA ont été emportés par les cambrioleurs.
Les commerçants de Zaabr Daaga étaient encore sous le choc, en cette matinée du 13 avril 2015, en apprenant ce qui venait d’arriver à deux des leurs. Regroupés en plusieurs petits groupes, chacun y allant de ses commentaires, ils ont encore du mal à réaliser ce qui venait d’arriver à deux de leurs collègues, qui ont reçu la visite des cambrioleurs dans la nuit du dimanche au lundi 13 avril 2015. Que s’est-il passé cette nuit-là au marché de téléphones portables de Zaabr Daaga ? C’est la question que se posaient tous les commerçants de ce marché, qui ont dû se rendre à l’évidence devant les faits : 4 boutiques ont reçu la visite des cambrioleurs, dont une boutique de produits cosmétiques et trois boutiques de téléphones portables. Les cambrioleurs ont pu avoir accès à deux boutiques, mais n’ont finalement eu gain de cause que dans une seule boutique. En effet, dans la quatrième boutique qu’ils ont visitée, ils ont emporté un colis de 52 téléphones portables d’une valeur de plus de 400 000 F CFA, selon le gérant de la boutique. Ce colis, comme l’a indiqué, était destiné à des clients. Dans un autre magasin de produits cosmétiques, les malfrats n’ont rien emporté. Le magasin ne contenait aucune somme d’argent, comme l’a confié le gérant. Mais comment les cambrioleurs ont-ils accompli leur sale besogne sans être inquiété dans un marché censé être surveillé par des gardiens ? Difficile de répondre à cette question. Cependant, les explications d’un vigile, chargé de la surveillance d’un immeuble situé aux environs de Zaabr Daaga, permettent de mieux appréhender les faits. Selon ce dernier, les cambrioleurs sont arrivés tard dans la nuit, armés de pistolet. Ils essayaient de défoncer la porte d’une boutique quand le vigile a entendu des bruits suspects. Lorsqu’il est sorti, il a aperçu des individus qui tentaient de s’introduire dans la boutique. Il leur a demandé : « Qu’est-ce que vous faites ? ». « Nous sommes en train de voler », ont répondu les malfrats. « Attendez que je parte chercher mon arme, bande de malfrats », a rétorqué le gardien. Cette sortie du gardien a suffi pour repousser les cambrioleurs, mais pas pour les dissuader. Puisqu’ils ont jeté leur dévolu sur trois autres boutiques, sans être inquiétés. Le vigile n’a pas abandonné pour autant. Du haut de l’immeuble où il se trouvait, il a jeté des pierres aux cambrioleurs qui, eux, ont répliqué par des tirs de sommation avant de s’évader dans la nature. Ils ont eu le temps d’emporter quelques objets. Il faut noter que l’insécurité est de plus en plus grandissante dans ce marché. Il ne se passe pas trois mois sans qu’une boutique n’y soit cambriolée. Selon les explications des commerçants, seulement 2 ou 3 gardiens sont chargés de surveiller le marché. Un nombre qu’ils jugent assez insuffisant pour tout un marché. Un avis que ne partage pas le chargé de surveillance du marché qui, lui, estime que les gardiens sont au nombre de 6. Il a même ajouté que vu l’insécurité grandissante, un septième gardien a été recruté pour renforcer l’équipe de surveillance du marché. Face à cette énième attaque, les commerçants entendent prendre d’autres mesures pour la sécurité de leurs biens.

Par ET et GAC